Plus de 150 correcteurs dans l’Artibonite ont adressé le mercredi 20 juillet 2022, aux responsables du Bureau National des Examens d’État (BUNEX), une pétition qu’ils ont signée pour leur signifier de leur décision de surseoir sur le processus de correction des examens du Baccalauréat.Ils s’inscrivent dans cette démarche dans l’objectif de réclamer des autorités éducatives une augmentation de salaire, selon des informations rapportées à notre rédaction.
LE FACTEUR HAÏTI, le 22 juillet 2022._Tout n’est pas encore rose pour le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP) en ce qui concerne la correction des épreuves du baccalauréat de l’année académique 2021-2022.
Des grincements de dents de la part des correcteurs de différents départements relatifs aux exigences économiques et sociales en sont les causes.
En effet, selon des informations confirmées auprès de plusieurs sources concordantes, plus de 150 correcteurs ont décidé de suspendre depuis mercredi, la correction des copies.
Pour passer à l’action, ils ont signé une pétition et l’ont envoyée aux responsables du Bureau National des Examens d’État ( BUNEX) dans l’Artibonite afin de leur informer de cette décision.
À en croire nos sources contactées, les correcteurs ont observé cet arrêt de travail en vue d’exiger une augmentation de frais de 100 mille goudres contre les 37 mille proposées par les autorités éducatives.
« Les correcteurs ont la volonté de poursuivre mais les responsables n’écoutent pas leurs revendications. Ils considèrent les 37 mille gourdes offertes comme une provocation, une insulte à leur égard », selon nos sources locales.
Le processus de correction des copies qui a débuté le 16 juillet, est suspendu 4 jours plus tard, soit le 20. Pour faciliter la reprise des activités, les correcteurs souhaitent une intervention des personnes concernées.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)