Les réactions se multiplient après l’assassinat par balles des bandits dans l’après-midi du dimanche 9 juin 2024, à Delmas 24, de trois (3) policiers de l’UTAG répondant aux noms de Fermetus Emelin Piton Wilkens Jean junior et Clovis Peterson. Dans un communiqué, la Fondasyon Je Klere (FJKL) qui se dit choquée et révoltée par le triple meurtre, exige l’arrestation des assassins de ces policiers et réclame également la démission du Haut Commandement de la Police en rason de son incapacité à protéger l’institution policière et à garantir la sécurité publique.

LE FACTEUR HAÏTI, le 10 juin 2024._La Fondasyon Je Klere (FJKL) dit avoir appris la nouvelle de l’assassinat choquant et révoltant de : Fermetus Emelin (30e), Piton Wilkens Jean junior (31e) et Clovis Peterson (32e), trois policiers de l’Unité Temporaire Anti-Gang ( UTAG) à Delmas 24 le dimanche 9 juin 2024.

Selon une note de l’organisme de droits humains, une fois encore, une foisde trop, des policiers ont été pris dans un guet-apens tendu par les gangs. La FJKL croit que ce crime est le résultat de la corruption qui ronge l’administration des institutions responsables de la sécurité nationale.

L’assassinat des policiers aurait pu être évité si l’argent réservé aux services de renseignement était dépensé à bon escient, a laissé entendre FJKL.

« Pourquoi la Police n’est jamais informée des pièges tendus par les gangs? Où sont passés les informateurs de la Police? Que vaut le service de renseignement de la Police Nationale d’Haiti? Qui est responsable de cette défaillance? Qui va payer pour cet affront fait à la Police Nationale d’Haïti (PNH)? », se demande l’organisation de droits de l’homme.

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Indignée, choquée, et révoltée, la FJKL exige l’arrestation immédiate des responsables de ce crime revendiqué par la coalition de gangs Viv Ansanm et réclame également ladémission du Haut Commandement de la Police en rason de son incapacité à protéger l’institution policière et à garantir la sécurité publique.

La FJKL présente ses sympathies à la Police Nationale d’Haiti(PNH), aux parents, amis et proches des illustres disparus.

Le sang de ces serviteurs de l’Etat a couléen guisede rappel de la nécessité de rétablir l’ordre public et la tranquillité des ruessur l’ensemble du territoire national.Ilest temps de mettre un terme à lacomédie des zones de non-droit, des territoires perdus, des bandits qui défient ouvertement l’ordre républicain.

Exprimant sa tristesse, la FJKL renouvelle sa proposition de recrutement massif et de formation intensive de jeunes soldats pour le renforcement des Forces Armées d’Haiti, du renforcement de la PNH et du service de renseignement pour faire face efficacement á la terreur des gangs.

« La reconquête du monopole de la violence légitime parl’État, passe inévitablement parces décisions courageuseset non parl’arivée hypothétiqued’uneforce étrangère », a conclu l’organisation.

LE FACTEUR HAÏTI (LFH)