Trois (3) jours après l’assassinat de sept (7) policiers en date du mercredi 25 Janvier 2023, à Liancourt, par la « baz gran grif », le Syndicat de la Police Nationale d’Haïti (SPNH-17) et le Cabinet « Advocatus Law FIRM », ont déposé le Vendredi 27 Janvier, une plainte au Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, contre les membres du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) dont le chef de file est le Premier Ministre Ariel Henry. Ils sont attaqués en justice pour non-assistance aux personnes en danger et association de malfaiteurs, entre autres, selon les les initiateurs.
LE FACTEUR HAÏTI, le 28 Janvier 2023._Les policiers syndiqués regroupés au sein du SPNH-17 se montrent offusqués suite à l’assassinat le 25 Janvier, à Liancourt, dans l’Artibonite, de sept (7) policiers. Ces agents ont été tués au cours de trois (3) attaques armées que les membres du gang connu sous l’appellation de « baz gran grif », opérant à Savien, avaient perpétrées contre le Commissariat de Liancourt.
Indignés par la mort tragique de leurs frères d’armes suivie de la profanation de leurs cadavres par les gangs, les chefs de file du Syndicat de la Police National d’Haïti (SPNH-17), de concert avec les avocats du Cabinet « Advocatus Law FIRM », ont déposé hier vendredi, au Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, une plainte contre les responsables du Conseil Supérieur de la police Nationale (CSPN).
Cette entité est, entre autres, composée du Premier Ministre Ariel Henry, également ministre de l’intérieur et des Collectivités Territoriales, du Directeur Général a.i de la PNH, Frantz Elbé et de la Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Me Emmelie Prophète-Milcé.
Les policiers syndiqués constititués en partie civile dans cette affaire ont porté plainte contre les Responsables du CSPN, d’abord, pour non-assistance aux personnes en danger, notamment les policiers qui avaient sollicité du renfort lorsqu’ils ont été attaqués par des bandits et ensuite, pour association de malfaiteurs, selon Me Arnel Rémy.
Aux micros et par devant les caméras de la presse, l’homme de loi a qualifié d’irresponsable le comportement des autorités qui n’ont initié aucune démarche afin de venir aux policiers en difficulté au cours des dernières opérations. Ce qui a entraîné la mort tragique de plus d’une douzaine d’agents, regrette t-il.
De ce fait, Me Arnel Rémy demande au Doyen du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, Me Chavannes Étienne de désigner dans les prochaines 24 heures, un juge pour instruire le dossier afin qu’Ariel Henry en consorts puissent répondre aux questions de la justice haïtienne suite au comportement méprisant qu’ils ont affiché envers les policiers et qu’ils assument une fois pour toutes leurs responsabilités face à la prolifération des gangs dans le pays.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)