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Assassinat du président haïtien : Les mercenaires colombiens avouent avoir été piégés

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Les mercenaires colombiens detenus en Haïti rejettent d’un revers de main les accusations des autorités gouvernementales haïtiennes les liant à l’assassinat du Président Jovenel Moïse. En effet, « Wall Street Journal » a révélé dans un article publié le vendredi 30 Juillet 2021, que les ex-militaires nient avoir tué le chef de l’État, pensant qu’ils étaient en mission de la DEA pour l’arrêter.

Le Facteur Haïti, le 31 Juillet 2021._Selon les autorités gouvernementales haïtiennes dont l’ancien Premier Ministre Claude Joseph, le Président Jovenel Moïse a été assassiné par un commando armé composé de 28 mercenaires dont 26 de nationalité colombienne et deux (2) Americains d’orgine haïtienne.Des accusations rejetées d’un revers de mains par les assailants.

Selon les révélations de « Wall Street Journal », les colombiens détenus en Haïti, nient avoir exécuté le Président.Selon le journal en question, les Colombiens disent qu’ils pensaient être en mission de la DEA pour arrêter le président Jovenel Moïse. « Nous avons été dupés », ont-il déclaré.

Haïti : Les mercenaires colombiens nient avoir assassiné Jovenel Moïse
La police a aligné des suspects dans l’assassinat du président haïtien Jovenel Moïse à côté d’armes et d’équipements qui auraient été utilisés dans l’attaque.
PHOTO : JOSEPH ODELYN/PRESSE ASSOCIÉE

« Nous pensons participer à une mission de la US Drug Enforcement Administration (DEA) pour arrêter le leader », ont-il rapporté aux avocats de l’État colombien qui ont parlé aux detenus.

Lors de leur entretien avec les avocats colombiens, ils ont même évoqué un piège, selon le journal. « Ils ont dit qu’ils ne savaient pas ce qui s’était passé », a déclaré Luis Andrés Fajardo, le numéro 2 de l’agence colombienne des droits humains.

Ce dernier qui dit s’être entretenu pendant plus de trois (3) heures avec la plupart des 18 ex-militaires detenus en Haïti, a répété à plusieurs reprises au journal que « C’était un piège », selon ce que les Colombiens lui ont rapporté.

Colombie: La police sort ses griffes
Jorge Luis Vargas, chef de la police colombienne/ Crédit photo : La presse colombienne

Or, environ 15 jours de cela, le chef de la police colombienne Jorge Luis Vargas avait déclaré que c’est l’homme d’affaires Badio FÉLIX qui avait ordonné aux mercenaires d’exécuter le Président Jovenel Moïse.

Le Facteur Haïti (FH)