Le Journaliste Love-Marckendy Paul, Correspondant de la radio UNI FM au Cap-Haïtien a été victime d’agressions physiques le 7 Février 2024, de la part d’un agent du Bureau de Lutte contre le Trafic de Stupéfiants (BLTS), alors qu’il assurait la couverture d’une manifestation anti-gouvernementale. En consequence à cette brutalité policière, son matériel de travail a été endommagé. Indignée, la Radio UNI FM condamne l’action posée par cet agent et appelle la police à rejeter les pratiques totalitaires.
LE FACTEUR HAÏTI, le 10 Février 2024._De nombreux journalistes de médias en ligne et traditionnels ont été victimes dans l’exercice de leurs fonctions lors des récents mouvements populaires pour réclamer la démission du Premier Ministre defacto, Ariel Henry. Love-Marckendy Paul, Correspondant de la Radio UNI FM depuis la ville du Cap-Haïtien est l’un d’ entre eux.
En effet, le 7 Février 2024, le jeune journaliste qui couvrait la manifestation anti-gouvernementale, dans la 2ème ville du pays, a été agressé par un agent du Bureau de Lutte contre le Trafic de Stupéfiants (BLTS).
En réaction, la radio UNI FM (102.7) dit condamner dans les termes les plus fermes la brutalité policière dont sont victimes les journalistes, en particulier, son Correspondant Love-Marckendy Paul.
La station de radio-diffusion dit s’étonner que des atteintes à la liberté de la presse soient produites à une période où l’ on croyait révolues les barbaries anti-démocratiques.
Ainsi, UNI FM rappelle aux policiers que la liberté de la presse est un acquis démocratique non négociable, garanti par la Constitution. De plus, elle appelle la Police Nationale d’Haïti (PNH) à rejeter les pratiques totalitaires et à prioriser les principes démocratique garant de l’État de droit en Haïti.
Cependant, Radio UNI FM invite les journalistes à la prudence et à ne pas céder aux barbaries des anti-démocrates nostalgiques de la dictature, prédateurs des professionnels de l’information.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)