Fondée le 8 Mars 1998, la Fédération des Associations de Femmes de Maïssade (FAM), œuvrant dans la transformation des produits locaux, a célébré le 8 Mars 2023, ses 25 ans d’existence au service de la société haïtienne, notamment les populations du département du Centre. À l’occasion des 25 piges de ladite Fédération, ses membres ont été honorées par la structure politique « KORE-N », lors d’une cérémonie organisée à Maïssade.
LE FACTEUR HAÏTI, le 9 Mars 2023._La journée mondiale de la femme a été célébrée le mercredi 8 Mars 2023. Elle a coïncidé avec la célébration des 25 ans d’existence de la Fédération des Associations de Femmes de Maïssade (FAM).
Cette organisation féminine qui a vu le jour le 8 Mars 1998, regroupe plus de 400 femmes membres, selon les dires de l’une des cheffes de file, en la personne de Mme Flavie Joseph Simon. Au cours d’une cérémonie organisée dans la commune de Maïssade, dans le département du Centre du pays, les représentants du partie politique « Konvansyon pou Refonde Nasyon an (KORE-N), ont décidé d’offrir une plaque d’honneur à l’Association.
Ces vaillantes femmes ont été honorées pour leur ferme engagement dans la lutte visant l’amélioration des conditions de vie des couches défavorisées, plus spécialement les Femmes haïtiennes.
En décernant cette plaque aux responsables de la Fédération des Associations de Femmes de Maïssade (FAM), les dirigeants de KORE-N disent s’engager à accompagner ce regroupement de femmes à tous les niveaux dans cette bataille enclenchée.
En recevant la plaque, Mme Flavie Joseph Simon a déclaré que les 25 ans d’existence de la FAM sont coiffés de bonnes tout comme de mauvaises expériences.Cependant, elle se dit fière de ce long chemin parcouru qui, selon elle, est couronné de succès.
« Notre structure est composée de plus de 400 femmes. Nous travaillons toutes dur pour rester en vie, car nous avons bénéficié d’aucun support de quiconque même pour la construction de notre local nous servant de siège social », se vante t-elle.
Selon Mme Simon, la Fédération des Associations de Femmes de Maïssade œuvre dans la transformation des produits agricoles locaux bruts en produits fini afin d’alimenter certaines écoles pour les cantines.
« Nous transformons des fruits en confitures, de la manioc en cassaves, du maïs en d’autres produits finis tout comme de la pistache. Et comme points positifs, nos œuvres sont exposées et vendues dans plusieurs supers marchés dans le département du Centre. En plus, nous avons des demandes à l’échelle internationale, mais fautes de documents , nous ne pouvons pas encore les répondre « , a enchéri la Dame.
Au terme de son entretien, elle dit cajoler de nouveaux rêves pour permettre à l’organisation d’être plus performante dans son domaine d’évolution
Membre influent de KORE-N, Danielo Féquière, dans son intervention, encourage les femmes à s’impliquer encore dans leurs démarches entreprises pour le bien-être collectif.
En tant que Parti, nous venons ici pour valoriser le travail de ces femmes qui militent pour le changement de leurs conditions de vie.C’est pourquoi que je vous demande de croire en la bataille qu’avaient menée les anciennes femmes haïtiennes.
Pour sa part, l’ancien Député Joël Costumé invite la société à s’impliquer grandement afin de sortir le pays de la situation actuelle.Pour y parvenir, il faut que les gens honnêtes prennent leur distance des bandits qui paralysent le bon fonctionnement du pays, comme l’avait récemment dit le Président du Parti KORE-N, le Ministre Ricard Pierre.
Aussi faut-il mentionner qu’à l’occasion, La Fédération des Associations de Femmes de Maïssade (FAM) avaient organisé une marche pacifique dans la Commune autour du thème : Fanm Maïssade rele Anmwey, aba lavi chè ak ensekirite ».
Elle a drainé plusieurs centaines de personnes pour la plupart des femmes dans le but de dénoncer ces fléaux qui entravent la société haïtienne.
Pour boucler la journée, les femmes protestataires avaient profité de leur mouvement pour souhaiter inciter les autres femme à rejoindre la lutte pour dire non contre la violation de leurs droits, le viol, l’insécurité ainsi que l’amélioration de leurs conditions de vie.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)