Les trois (3) Conseillers-Présidents Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin dont les noms sont cités dans le scandale de corruption à la Banque Nationale de Crédit (BNC), restent toujours en poste en dépit des appels à leur démission. En guise de réaction, le parti politique « Alternative Socialiste (ASO), dans une note, encourage les 3 compères à quitter leur fonction « provisoirement » en attendant les conclusion de l’enquête de l’ULCC.
LE FACTEUR HAÏTI, le 3 Septembre 2024._L’ancien Président du Conseil d’Administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC), Raoul Pierre-Louis a accusé les Conseillers-Présidents Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin de leur verser 100 millions de gourdes pour le maintenir à son poste.
Raul Pierre-Louis a fait ces accusations à travers une correspondence adressée au Premier Ministre Garry Conille qui, par la suite, l’avait acheminée à l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC). Elle s’est saisie du dossier pour mener une enquête.
Entre temps, le parti politique Alternative Socialiste (ASO) a réagi au scandale qui défraie encore la chronique.
Dans une note publiée à la fin du mois d’Août, portant les signatures de Jean Hénold Buteau et Jean-Paul Bastien, la structure politique suggère aux Conseiller-Présidents impliqués dans le scandale à quitter leur siège respectif au Conseil Presidentiel de Transition et ce, dit-elle, pour faciliter l’enquête en cours à l’ULCC dont ils attendent les conclusions.
Une mesure provisoire empêchera aux parties prenantes d’envoyer le même genre de personnes au Conseil présidentiel » soutiennent Jean Hénold Buteau et Jean-Paul Bastien.
Les signataires du Communqué disent penser que Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin ne peuvent pas continuer à engager le pays en raison de suspicions de corruption dont ils font l’objet.
Selon eux, Haïti ne peut pas se lancer dans des précipitations qui s’apparenteraient plutôt à une légèreté, car le scandale de corruption au sein de la BNC a une portée beaucoup plus large que l’institution bancaire.
En guise de conclusion, les deux Dirigeants de l’Alternative Socialiste se désolent du fait que cette affaire de corruption embrasse toutes les couches de l’Etat de manière générale.
La demande de retrait provisoire formulé par ASO aux Conseillers-Présidents intervient la veille de l’arrivée du Secrétaire d’État Américain, Anthony Blinken en Haïti.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)