Le Président de la structure politique connue sous l’appellation de “Mouvman pou endepandans kiltirèl, sosyal, ekonomik ak politik an Ayiti ( MEKSEPA)”, Vilaire Cluny Durauseau s’oppose à la venue des troupes étrangères en Haïti pour résoudre la crise sécuritaire, humanitaire et politique qui plombe le pays. Lors d’une conférence de presse tenue le mercredi 19 Octobre 2022, l’ancien candidat à la présidence voit cette démarche du gouvernement comme “un acte de haute trahison”. Il soutient qu’avec une armée et une police bien équipées, le pays sera pacifié dans 90 jours.
LE FACTEUR HAÏTI, le 20 Octobre 2022._La demande du Gouvernement d’Ariel Henry de solliciter un support armé auprès de la Communauté internationale en vue de combattre les gangs qui prennent le pays en otage est contestée par de nombreuses structures politiques haïtiennes.
C’est le cas du “Mouvman pou endepandans kiltirèl, sosyal, ekonomik ak politik an Ayiti (MEKSEPA)”.En marge d’une sortie médiatique mercredi, le chef de file de cette entité politique Vilaire Cluny Durauseau se dit contre une telle initiative de l’équipe gouvernementale.
Une nouvelle intervention militaire en Haïti traduira automatiquement l’irrespect de la constitution du pays, de l’avis de M.Durauseau.

L’ancien candidat à la présidence a qualifié “d’acte de haute trahison” la décision prise par le Gouvernement haïtien.
Il a rappelé que le pays a deux forces armées, à savoir la Police Nationale d’Haïti et l’armée. Il suffit de renforcer leurs capacités d’opérations afin de faire face au “grand banditisme”, a conseillé Vilaire Cluny Durauseau.

Éliminer les gangs n’est pas une mission difficile, soutient-il. “Avec une armée et une police bien équipées, le pays sera pacifié dans 90 jours”, persiste et signe l’homme politique.
À rappeler que la demande d’aide militaire faite par le gouvernement haïtien auprès de la Communauté internationale est à l’étude au sein du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies et devrait avoir une suite à partir de ce vendredi 21 Octobre 2022.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)