Quelques jours après avoir formulé sa proposition aux autorités haïtiennes visant à sécuriser les infrastructures gouvernementales, la délégation du Kenya qui a séjourné en Haïti pendant 3 jours, a révisé sa stratégie. Selon le quotidien « Le Nouvelliste », citant une source proche de l’ONU, le Gouvernement kényan réitère sa volonté de déployer une force d’opérations dans le pays dans l’objectif d’affronter les gangs.
LE FACTEUR HAÏTI, le 26 Août 2023._Retournement de situation autour de la proposition que la Délégation kenyane a récemment faite aux autorités qu’elle avait rencontrées lors de sa visite d’évaluation de 3 jours en Haïti.
En fait, le 24 Août dernier le journal américain « Miami Hérald » avait révélé qu’une source diplomatique lui a confié que les membres de ladite Délégation avaient informé aux autorités haïtiennes que la force multinationale sera déployée en Haïti dans l’objectif de protéger les infrastructures étatiques. Il s’agit des : Douanes, les Aéroports, les Ports et les routes nationales, entre autres.
Leur proposition avait mis les membres du Gouvernement dont le Premier Ministre Ariel Henry dans l’embarras, car ils ont opté pour l’arrivée d’une force robuste capable de combattre les gangs qui sèment la terreur dans le pays.
Le lendemain, soit le vendredi 25 Août 2023, le quotidien haïtien, « Le Nouvelliste » a rapporté que le Gouvernement kenyan revient à la charge et se dit favorable au déploiement d’une force opérationnelle offensive pour contrecarrer les gangs.
Le média précité qui dit avoir puisé l’information auprès d’une source proche de l’ONU, a laissé entendre qu’une réunion a été tenue à New York le 25 août à la mi-journée sur le dossier d’Haïti. Elle s’inscrivait dans le cadre d’un suivi de la visite d’évaluation que la délégation kényane avait effectuée en Haïti.
À ces pourparlers, avaient pris part les États Unis et l’Equateur, membres d’un projet de résolution sur Haïti aux Nations-unies, a rapporté le quotidien, se référant toujours aux informations de la source proche de l’ONU. L’idée, notamment pour le représentant d’Haïti à cette rencontre, est de faire comprendre aux participants que l’option d’une force statique n’est pas la solution à la situation actuelle du pays rongé par l’insécurité.
Pour George Orina, chef de la délégation kényane, a persisté et signé que le déploiement d’une force opérationnelle offensive pour résoudre le problème des gangs armés, est un besoin urgent, a-t-il glissé aux Responsables du Haut Commandement de la Police et les diplomates accrédités en Haïti au cours de la réunion tenue à New York.
Entre temps, les jours passent, des quartiers de Carrefour-Feuilles (Port-au-Prince), notamment, Savane Pistache, Impasse Eddy, Fouchard, entre autres trépassent, alors que les décisions gouvernementales qui rappellent à la population civile « le devoir de résistance » aux assauts répétés des bandits armés restent insignifiantes.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)