Le Ministère kenyan des affaires étrangères a publié samedi un communiqué a travers lequel le Chancelier Alfred Mutua a confirmé l’intension du pays de diriger une force multinationale en Haïti. Du coup, le Kenya se dit prêt à y envoyer un contingent de 1000 policiers en renfort à la PNH. En réaction, les États-Unis, par le biais du Secrétaire d’État Anthony Blinken, ont félicité le gouvernement du Kenya d’avoir répondu favorablement à l’appel d’Haïti.
LE FACTEUR HAÏTI, le 1 Août 2023._ Le Gouvernement américain a réagi à la proposition du Kenya qui envisage de prendre la tête d’une force multinationale en Haïti. L’annonce a été faite samedi, par le minstre des affaires étrangères du Kenya, Alfred Mutua en réponse à la demande formulée par le Gouvernement haïtien auprès du Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres.
Dans un communiqué, le Chancelier a précisé que le Kenya est prêt aussi à déployer 1000 policiers à travers cette mission au cas où le Conseil de Sécurité des Nations-Unies l’autorise.
La proposition du Kenya semble être bien vue par les États-Unis qui, à travers son Secrétaire d’État, ont réagi ce mardi.
“Nous félicitons le gouvernement du Kenya d’avoir répondu à l’appel d’Haïti et de diriger une force multinationale pour aider la police haïtienne à rétablir la sécurité. Nous appelons les parties prenantes haïtiennes à élargir de toute urgence le consensus politique pour rétablir l’ordre démocratique dès que les conditions le permettront.” a twité ce mardi l’Officiel américain.
We commend the Government of Kenya for responding to Haiti’s call and leading a multinational force to assist Haitian police in restoring security. We call on Haitian stakeholders to urgently broaden political consensus to restore democratic order as soon as conditions permit.
— Secretary Antony Blinken (@SecBlinken) August 1, 2023
Si les États-Unis se rejouissent de la proposition du Kenya, les avis sont partagés en Haïti autour de l’arrivée de cette force. D’une part, le Gouvernement haïtien, par le biais du ministère des affaires étrangères, a salué cette volontée manifestée par les autorités kenyannes, alors que d’autres, des opposants au Gouvernement d’Ariel Henry, tel que l’ancien Premier Minsitre Claude Joseph se dit contre.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)