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Économie mondiale : “Wall Street” en dégringolade, les banques européennes en agonie et les investisseurs s’inquiètent

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Les marchés financiers sont mouvementés cette semaine face aux risques qui menacent le secteur bancaire mondial en raison des faillites survenues aux États-Unis ces derniers jours.Lundi dernier, l’indice Dow Jones prenait 0,25%, le S&P500 était stable (+0,03%) et l’indice à technologique Nasdaq reculait de 0,17%.

LE FACTEUR HAÏTI, le 15 Mars 2023._ Cette semaine, le marché boursier américain a connu des jours difficiles, alors que les autorités américaines tentent de rassurer les investisseurs.

Le Président américain, Joe Biden, s’est tout de même voulu rassurant, affirmant le lundi 13 Mars que le système bancaire américain est «solide».

«Nous ne nous arrêterons pas là» et «nous ferons tout ce qui est nécessaire», a-t-il déclaré, après que les autorités américaines aient mis sous tutelle la banque californienne SVB, proche des milieux technologiques, rapportent les médias locaux.

Lors d’une allocution à la Maison-Blanche, il s’est adressé directement aux investisseurs : «Vos dépôts seront disponibles quand vous en aurez besoin». Il a également promis que les contribuables américains ne seraient pas responsables des pertes d’une faillite bancaire et a appelé le Congrès à «renforcer» la régulation du secteur.

Économie mondiale : "Wall Street" en dégringolade, les banques européennes en agonie et les investisseurs s'inquiètent

La banque centrale américaine a annoncée lundi qu’elle allait se pencher sur les conditions de supervision et de régulation de la banque californienne. «Les événements entourant la Silicon Valley Bank exigent une analyse approfondie, transparente et rapide par la Réserve fédérale», a déclaré le Président de la Fed, Jerome Powell, dans un communiqué.

Et quelques jours après la faillite de l’établissement américain, la crise se propage dans les banques européennes, dont les cours sont en chute de plus de 10 %. Elles sont entraînées vers le fond par les déboires de crédit suisse, qui accumule les pertes et a dû admettre un défaut de contrôle interne. La déferlante vendeuse, aujourd’hui, a été provoquée par les propos du patron de Saudi National Bank, premier actionnaire de la banque suisse, qui a déclaré à Bloomberg TV qu’il n’envisage « absolument pas » de lui fournir des liquidités supplémentaires en cas de nouvelle demande.

Ces commentaires interviennent dans un contexte de défiance entourant les banques et leurs capacités à permettre aux déposants d’accéder à leur argent à tout moment, sachant que les sorties de fonds chez “Credit Suisse” inquiètent les investisseurs depuis des mois.

LE FACTEUR HAÏTI (LFH)