L’épouse de l’ex président Jovenel Moïse, en la personne de Martine Moïse exprime ses doutes sur la compétence des autorités policières et judiciaires haïtiennes à mener à bon port l’enquête ouverte sur l’assassinat de son mari. Lors d’une interview accordée le lundi 2 Août 2021, a la chaîne de télévision américaine « CNN », la veuve dit plaider en faveur d’une enquête internationale sous la houlette de l’Organisation des Nations Unies (ONU) afin de trouver les cerveaux du crime.
Le Facteur Haïti, le 3 Août 2021._Témoin de l’assassinat de son mari, Jovenel Moïse, survenu dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021, en sa résidence privée sise à Pèlerin 5, Martine Moïse poursuite sa tournée médiatique aux États-Unis. Moins d’une semaine après s’être confiée à « New York Times » où elle Avant annoncé sa candidature aux prochaines élections, l’anciene Première Dame a été interviewée lundi soir par la chaîne de télévision américaine « CNN ».
Comme ça été le cas lors des funérailles nationales de son mari assassiné, elle ne cesse de réclamer « JUSTICE » pour le défunt Président, lors de son entretien à « CNN ».
Mais, cette fois elle dit miser sur l’Organisation des Nations-Unies (ONU) pour diligenter une enquête internationale relative à ce crime, car elle exprime ses reserves sur la compétence des autorités de son pays à assumer cette lourde charge.
Au cours de cette énième interview, Martine Moïse confirme pour la chaîne américaine qu’au delà des 44 personnes arrêtées dont 12 policiers, la Police Nationale d’Haïti (PNH), n’arrête encore aucun des auteurs intellectuels du crime, dit-elle.

En attente un tel exploit de la part des autorités haïtiennes, elle a pipé ces mots : « Ils ont placé un appel, puis ont appuyé sur la gâchette. Les personnes qu’ils ont arrêtées sont celles qui ont appuyé sur la gâchette. Ils n’auraient pas le faire sans ordre. Les principaux personnages dont nous avons besoin sont donc ceux qui ont payé pour cela ainsi que les personnes qui ont donné l’orde pour que justice lui soit rendue », confirme t-elle pour la police.
Le Facteur Haïti (FH)