Le Gouvernement des Bahamas se dit déterminé à l’idée de déployer 150 officiers en Haïti dans le cadre de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité. Selon le Ministre bahaméen des Affaires étrangères, Fred Mitchell, les troupes bahaméennes sont en phase de pré-déploiement. Cependant, les accords sur le statut des forces doivent être signés pour garantir leur protection juridique, a-t-il déclaré le vendredi 23 Août dernier au média « The Tribune ».
LE FACTEUR HAÏTI, le 26 Août 2024._Les troupes étrangères bahaméennes se préparent à se déployer en Haïti en renfort aux policiers kényans présents à Port-au-Prince depuis plus de deux (2) mois.
Cependant, aucune date n’est fixée pour le déploiement sur le sol haïtien de ces 150 officiers. La signature des accords pour garantir la protection juridique des troupes reste et demeure l’un des obstacles majeurs à cette fin.
À preuve, le vendredi 23 Août dernier, le ministre bahaméen des Affaires étrangères, Fred Mitchell a déclaré les troupes de la RBDF en phase de pré-déploiement en Haïti et que les accords sur le statut des forces doivent encore être signés pour garantir la protection juridique des troupes.
Il a poursuivi en affirmant que des questions telles que : l’immunité, la conduite et l’usage de la force doivent être également résolues avant toute chose.
« Nous sommes actuellement en phase de pré-déploiement. On nous a demandé de fournir des talents en matière de gestion et un certain nombre de personnes seront envoyées. Lorsque tous les accords seront conclus, nous saurons quel sera le rôle spécifique de nos troupes », a laissé entendre le Ministre des affaires étrangères.
S’il est vrai que le déploiement effectif en Haïti des officiers des Bahamas n’a pas de date, Fred Mitchell a fait savoir ques les autorités gouvernementales haïtiennes et kényanes ont demandé à leurs homologues bahaméennes d’intégrer leurs troupes dans la mission le plus rapidement possible.
Le Ministre des affaires étrangères des Bahamas, Fred Mitchell soutient que l’accent est actuellement mis sur le « déploiement du personnel de gestion pour commencer son engagement » avant l’arrivée effective des troupes en Haïti.
« Les Bahaméens devront se rendre sur place avant le déploiement pour s’habituer aux processus de prise de décision des Kenyans, qui sont en charge de cette mission, et également pour procéder à une évaluation plus approfondie des risques liés au rôle qu’ils joueront », a lâché le chancelier en guise de conclusion.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)