« Nou pap fè bak » ! C’est par cette phrase prononcée en créole que le Premier Ministre Garry Conille a réitéré sa promesse de rétablir la sécurité en Haïti. Le chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) a fait cette déclaration lors d’une visite rendue aux policiers blessés par balles au cours de l’opération policière menée le mardi 27 Août 2024, au Bél’Air. Ils sont hospitalisés à Bernard Mevs.
LE FACTEUR HAÏTI, le 28 Août 2024._Une opération menée le mardi 27 Août 2024, au Bél’Air et à Solino par des policiers haïtiens et kényans s’était soldée par la blessure par balles de 3 agents du « Swat Team ».
Cette opération avait pour objectif de démanteler les bandits armés qui militent pour la prise de territoires dans les quartiers susmentionnés.
Les trois (3) policiers touchés sont admis depuis le même jour à l’hôpital Bernard Mevs afin de recevoir les soins nécessaires à leurs blessures.
Ils ont reçu ce mercredi 28 Août 2024, la visite de soutien du Premier ministre Garry Conille et du Directeur Général a.i de la PNH, Rameau Normil.
« Ma présence consiste à apporter mon soutien aux vaillants policiers touchés par balles dans l’exercice de leurs fonctions. Je les remercie, au nom de la population, pour leur sacrifice.Le gouvernement restera à leurs côtés et les soutiendra dans cette épreuve », a déclaré le Chef du Gouvernement de Transition.
Selon Garry Conille, le sacrifice des policiers ne sera pas vain.
Le locataire de la Primature qui occupe le porte-feuille du Ministère de l’intérieur et des Collectivités Territoriales, également chef du CSPN en a profité pour renouveller sa promesse de restaurer la sécurité en Haïti.
Garry Conille prévient les gangs !
« Nou p’ap fè bak…», a déclaré haut et fort le Premier Ministre Garry Conille au micro et par devant les cameras de la presse.
Lors de son installation , Garry Conille, dans son discours, avait promis de combattre l’insécurité qui plombe le pays, notamment Port-au-Prince, la Capitale d’Haïti. Plus de deux mois après, les gangs armés continuent de défier l’autorité de l’État contrairement à la reconnaissance de celle-ci souhaitée par le Premier Ministre.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)