Le Conseil National de la Société civile Ayitienne (CNSCA) dit s’indigner par rapport à la situation désastreuse dans laquelle évolue la ville des Gonaïves à l’approche des festivités du nouvel an.L’institution dit croire que cette date mettant en exergue les hauts faits d’armes, les prouesses de nos sublimes martyrs de la Butte-Charrier, de la Crête-à-Pierrot et de Vertières qui se sont immortalisés sous les boulets et les mitrailles pour nous créer une patrie où le nègre Aytien se sent réellement souverain et libre, devrait avoir la plus grande considération des autorités, en particulier, et des haïtiens, en général.
Le Facteur Haïti , le 31 décembre 2021._Le Conseil National de la Société Civile Ayitienne (CNSCA) dit constater avec indignation l’état critique dans laquelle se trouve la ville historique, les Gonaives, qui s’apprête à fêter le 1er janvier 2021, les 218 ans de fondation de la première République Noire du monde et les 600 ans d’existence de cette même ville qui est dans un état de décrépitude tel un vieux cimetière abandonné.
Dans un communiqué rendu public, le jeudi 30 décembre 2021, le CNSCA dit se sentir doublement consterné, d’une part, par le comportement cynique de l’État qui ne fait rien pour résoudre les problèmes de la cité de l’indépendance, et d’autre part par le comportement malsain de certains (es) fils et filles des Gonaïves qui, au lieu de se focaliser sur les problèmes réels de la ville, s’acharnent dans de querelles de chapelles qui n’aboutiront à rien d’autre que l’enlisement systématique de cette ville historique.
Le Conseil National de la Société Civile Ayitienne rappelle que depuis 1804 la plus grande fête nationale se célèbre aux Gonaïves, ville couramment appelée la cité de l’indépendance. Cette année encore, malgré les difficultés de toutes sortes, Gonaïves se préparent à accueillir cette grandissime fête remmemorant au peuple haïtien, la gloire, la bravoure, la grandeur d’âme, la force, l’amour et la fraternité qui habitaient le coeur de nos vaillants guerriers ayant écrits ainsi les plus belles pages d’histoires jamais égalées de toute l’humanité.
« En plus du contexte socio-politique actuel du pays, Gonaïves s’apprêtent à recevoir la fête de l’independance d’Ayiti dans la honte et le déshonneur.
Pour citer en exemple, la ville ne compte aucun complexe administratif pouvant loger les différents organismes déconcentrés de l’administration publique, bibliothèque voir même un aéroport. Sans parler de l’insalubrité dans laquelle se plonge la ville et la dégradation de ses sites historiques, jusqu’à date l’accès à l’eau potable et l’électricité demeurent un luxe dans les quartiers populaires de la dite ville appelée cite de l’indépendance », peut-on lire dans le communiqué du CNSCA.
Et, en fonction de toutes ces considérations, le Conseil National de la Société Civile Ayitienne , invite l’État à se pencher sur le cas de la ville des Gonaïves car pour ses 218 années d’indépendance le monde entier aura le regard tourné vers Ayiti et rappelle que les Gonaïviens (nes) méritent de fêter les 600 années de fondation de la ville dans la dignité et le respect qui leur sont dûs, tout en lançant un appel patriotique à la jeunesse du pays qui est l’avenir et le symbole du changement futur tant espéré, conclut la note du Conseil national de la société civile Ayitienne.
Le facteur Haiti(LFH)