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Guadeloupe : Marche pacifique d’Haïtiens contre les violences des gangs en Haïti

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Indignés par la situation sécuritaire d'Haïti, des Haïtiens et Haïtiennes de la Guadeloupe crachent leur ras-le-bol/ Crédit photo : La 1erefrancetvinfo.com

À l’initiative de plusieurs associations haïtiennes œuvrant en Guadeloupe, des ressortissants haïtiens ont organisé le samedi 21 mai 2022, une marche pacifique dans l’objectif de dénoncer les violences perpétrées par des gangs en Haïti.Ces compatriotes en ont profité pour continuer de condamner aussi l’assassinat de l’ancien Président Jovenel Moïse et réclamer justice en sa faveur, rapporte « la 1èrefrancetvinfo.fr ».

LE FACTEUR HAÏTI, le 22 Mai 2022._ Les violences orchestrées par des gangs en Haïti préoccupent la Communauté haïtienne vivant en Guadeloupe. Pour exprimer leur indignation face au climat d’insécurité qui s’installe depuis des lustres dans le pays, plusieurs dizaines de ressortissants avaient organisé le samedi 21 mai 2022, un mouvement de protestation à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe).

Ces personnes occupaient les rues à l’appel des associations franco-haïtiennes, le collectif « Haïtiens en mouvement en Guadeloupe », et le COHASEFH, le comité des Haïtiens des associations et des entreprises franco-haïtiennes, entre autres, selon « la 1èrefrancetvinfo.fr ».

À distance, la communauté haïtienne de ce Département d’Outre-Mer français assiste à la situation dans laquelle s’enlise le pays.C’est dans cette optique qu’elle s’inscrit dans cette démarche, ont-ils confié à la presse du pays.

Crachant leur ras-le-bol, les manifestants dénoncent ce qu’ils appellent « la gestion catastrophique du pays » de la part des dirigeants aux commandes.

Indignés par la situation sécuritaire d’Haïti, des Haïtiens et Haïtiennes de la Guadeloupe crachent leur ras-le-bol/ Crédit photo : La 1erefrancetvinfo.com

Espérant une amélioration des conditions de vie de la population haïtienne, les protestataires invitent leurs compatriotes vivant en France, au Chili, au Canada, à Saint-Domingue ou encore au Brésil, entre autres, à emboîter le pas.

Parlant de l’insécurité qui ravage le pays, ces Haïtiens et Haïtiennes de la Guadeloupe ne digèrent toujours pas l’opération déroulée dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021 à Pèlerin 5 qui a abouti à l’assassinat du Président Jovenel Moïse.

« Ceux qui sont au pouvoir font partie du complot qui auraient conduit à l’assassinat du président Jovenel Moïse.On ne peut pas les arrêter parce qu’ils sont soutenus par des grands groupes de l’international », a rapporté le média susmentionné.

Les membres des associations réunies à Pointe-à-Pitre, qualifient en fin de compte, l’assassinat de l’ancien Président comme un « crime contre l’humanité et contre le peuple haïtien ».

LE FACTEUR HAÏTI (LFH)