Accueil ACTUALITÉS

Guerre en Ukraine : Mandat d’arrêt contre le Président russe Vladimir Poutine pour crimes

557

La Cour Pénale Internationale (CPI) a lancé, le vendredi 17 mars 2023, un mandat d’arrêt contre le Président russe, Vladimir Poutine. L’homme fort de la Russie est accusé de crimes de guerre en Ukraine, rapporte l’AFP. En réaction, Moscou dénonce une décision « insignifiante » et « dénuée de sens »

LE FACTEUR HAÏTI, le 17 mars 2023.- La Cour Pénale Internationale a émis le vendredi 17 mars 2023, un mandat d’arrêt contre le Président Russe, Vladimir Poutine pour crimes de guerre en Ukraine.

La Cour pénale internationale (CPI) a déclaré vendredi avoir émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour sa responsabilité dans des crimes de guerre perpétrés en Ukraine depuis l’invasion russe.

« Aujourd’hui, 17 mars 2023, la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêts contre deux personnes dans le cadre de la situation en Ukraine : M. Vladimir Vladimirovitch Poutine et Mme Maria Alekseyevna Lvova-Belova », commissaire présidentielle aux droits de l’enfant en Russie, a déclaré la CPI dans un communiqué.

Le Président russe Vladimir Poutine/ Photo : Le Courrier international

Le président russe est accusé d’être « responsable du crime de guerre, de déportation illégale de population (enfants) et de transfert illégal de population (enfants) dans des zones occupées d’Ukraine vers la Russie ».

« Les crimes auraient été commis sur le territoire ukrainien occupé au moins à partir du 24 février 2022 », a poursuivi la CPI, ajoutant qu’il existait « des motifs raisonnables de croire que M. Poutine est personnellement responsable des crimes susmentionnés ».

Vladimir Poutine est présumé responsable à la fois directement en commettant les actes et pour « l’incapacité à exercer un contrôle approprié sur les subordonnés civils et militaires qui ont commis les actes, ou ont permis qu’ils soient commis », rapporte l’AFP citant le communiqué.

Moscou, en guise de réaction, dénonce une décision «insignifiante» et «dénuée de sens»

LE FACTEUR HAÏTI (LFH)