L’Ordre des Défenseurs des Droits Humains (ORDEDH) a communiqué le bilan des actes de criminalité enregistrés en Haïti durant les 2 ans de gouvernance du Premier Minsitre Ariel Henry. Selon les chiffres avancés par cet organisme des droits de l’homme, de juillet 2021 à Juillet 2023, au moins 2 971 personnes ont été tuées de manière violente, alors que 2 115 ont été kidnappées par des membres de gangs.
LE FACTEUR HAÏTI, le 20 Juillet 2023._Désigné Premier Minsitre haïtien par le Président Jovenel Moïse avant son assassinat, Ariel Henry a été installé dans ses nouvelles fonctions en date du 20 Juillet 2021 suite à un tweet du Corps Group l’autorisant à former son Gouvernement.
Lors de son discours d’investiture, le nouveau locataire de la Primature haïtienne avait du rétablissement de sécurité dans le pays l’une des principales missions de son gouvernement.
Deux (2) ans après sa prestation de serment la situation sécuritaire du pays se détériore, notamment avec la prolifération des foyers de gangs qui s’illustrent dans des cas d’assassinats et des enlèvements en série.
Pour preuve, de juillet 2021 à juillet 2023, période de gouvernance d’Ariel Henry, l’Ordre des Défenseurs des Droits Humains (ORDEDH) dit dénombrer 2 971 personnes tuées de manière violente ajoutéess aux 2 115 autres qui ont été kidnappées.

En plus des cas de meurtres suivis d’enlèvements, le Directeur Exécutif de l’Ordre des Défenseurs des Droits Humains, M. Darbenzky Michaelange Gilbert dit aussi recenser 17 massacres au cours de cette période.
Ils ont été enregistrés dans les quartiers de Canaan, Bel’air, Cité Soleil, Debussy, Thomassin, Solino, Laboule, Pernier, Plaine du Cul-de-Sac, Butte boyer, l’Ester, Petite-Rivière de l’Artibonite, Titanyen, Pétion-Ville, Maïs Gâté, Ravine Pintade et Liancourt, entre autres, selon M. Darbenzky Michaelange Gilbert.
Pour le Responsable de l’ORDEDH, la gouvernance du Premier ministre de facto Ariel HENRY, est une période marquée par la corruption, des défis sécuritaires, l’instabilité politique, la crise économique, la mauvaise gestion du pouvoir et d’incertitudes.
En guise de recommandations, l’ORDEDH dit réitérer son appel pour la mise en place d’un autonome « HAUT ETAT-MAJOR de CRISE » afin de résoudre l’insécurité. Cette entité doit être composée de 5 personnalités telles que le Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), le Général Commandant des FAD’H et 3 membres émanant de la Société civile.
L’organisme des droits humains demande aussi aux autorités judiciaires de poursuivre les auteurs et co-auteurs des crimes de sang et économiques.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)