En vue d’exiger 2500 gourdes comme salaire minimum, les ouvriers et ouvrières du textile, notamment ceux et celles de la Société Nationale des Parcs Industriels (SONAPI) sont de nouveau dans la rue ce lundi 22 Mai 2023 pour la 4ème fois. En plus de cette exigence faite au Gouvernement, les protestataires militent aussi pour d’autres avantages sociaux aux fins de subvenir à certains besoins.
LE FACTEUR HAÏTI, le 22 Mai 2023._Les ouvriers de la Société Nationale des Parc Industriels (SONAPI) défèlent ce lundi dans les rues de Delmas. Par cette 4ème sortie, ils insistent pour un salaire journalier de 2500 gourdes.
Comme à l’accoutumée, la journée de ce lundi a démarré devant le bâtiment logeant la SONAPI.
De la étant, les ouvriers protestataires parcourent la route de l’aéroport à destination de Delmas 17, devant le bureau central de l’ONA où ils comptent mettre fin à ce mouvement.
Le long de leur parcours, ils brandissent des pencartes sur lesquelles s’inscrivent leurs multiples revendications, notamment d’autres avantages sociaux.
« Nous manifestons pour un salaire journalier de 2500 gourdes contrairement à 685 misérables gourdes que nous percevons par jour. Pas seulement un ajustement de salaire, car les avantages sociaux comptent beaucoup pour les ouvriers et ouvrières », a craché le syndicaliste Thélémarque Pierre.
Comme ce fût le cas lors de la 3ème journée, des agents de la police nationale d’Haïti (PNH) dispersent à Delmas 30, la manifestation à coups de gaz lacrymogènes. Outre cette substance piquante, l’usage de balles réelles et de balles en caoutchouc étaient aussi de la partie. On ignore toutefois, s’il y a des victimes.
En colère, les protestataires ont lancé, en revanche, des pierres en direction des policiers en qualifiant « d’anti-peuple » leur comportement.
Malgré cette opposition des forces de l’ordre, les ouvriers et ouvrières du textile entendent regagner encore les rues les mardi 23 et mercredi 24 mai 2023 toujours dans le cadre de leur mouvement revendicatif.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)