Le lundi 29 Janvier 2024 prochain est la date fixée par l’ancien Sénateur Jean Charles Moïse pour la reprise, de la mobilisation anti-gouvernmentale à travers le pays pour renverser le Premier Ministre Ariel Henry de son poste. Pour forcer le locataire de la Primature à jetter l’éponge, le leader de la Plateforme « Pitit Desalin» projette d’organiser 5 journées de manifestation consécutives à Port-au-Prince, allant du 1er au 5 Février 2024.
LE FACTEUR HAÏTI, le 25 Janvier 2024._ La fin du mois de Janvier tout comme le début de celui de Février 2024, s’annonce difficile et compliqué pour le Gouvernement dirigé par le Premier Ministre Ariel Henry si l’on se réfère au nouveau calendrier de mobilisation communiqué par Jean Charles Moïse.
Lors d’un rassemblement organisé le jeudi 25 Janvier 2024, sur la Place Dame du Cap-Haïtien, dans le Nord d’Haïti, le Secrétaire Général de la Plateforme « Pitit Desalin » a annoncé pour le lundi 29 Janvier prochain, la reprise d’une série de mobilisations contre le pouvoir en place.
Aux dires de l’ancien Maire de Milot, l’objectif de ces mouvements de rues reste le même : « renverser le Gouvernement d’Ariel Henry et mettre fin à la domination de la bourgeoise dans le pays».
Selon l’ancien Parlementaire, la course sera achevée à Port-au-Prince suite à 5 journées de manifestation consécutives annoncées dans la Capitale haïtienne. Elles sont prévues de la période allant du 1er au 5 Février 2024 jusqu’à l’éviction d’Ariel Henry.
Pour parvenir à cette fin, Jean Charles Moïse demande à la population haïtien de fermer sans distinction aucune, les portes des institutions publiques.
Il écarte toute possibilité qu’il y ait de manifestations pacifiques et elles ne doivent pas y avoir d’heures, de parcours ni de destination.
Au cours de ces « 5 journées de ville morte», il encourage la population à établir son camp de base devant les barrières principales des bureaux des Ministres et Directeur Général en poste dans l’actuel Gouvernement en signe de désobéissance civile contre la mauvaise gouvernance.
Ainsi, l’ancien Sénateur du Nord déconseille à la police de ne pas s’immiscer dans cette bataille populaire pour sécuriser le pouvoir d’Ariel Henry caractérisé par la criminalité , la corruption et la mauvaise gouvernance.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)