À l’initiative du Collectif 4 Décembre et d’autres organisations de la société civile, une marche pacifique et citoyenne a été organisée le mardi 29 Mars 2022, à travers les rues de Port-au-Prince et dans les villes des Cayes et Jacmel, entre autres. Plusieurs milliers d’Haïtiens et d’Haïtiennes y ont pris part à l’occasion des 35 ans de la Construction Haïtienne dans l’objectif de dénoncer la recrudescence du climat d’insécurité qui secoue le pays.Cependant, certains manifestants brandissant des pancartes, se disent pour la démission en bloc de l’équipe au pouvoir.
LE FACTEUR HAÏTI, le 29 Mars 2022._L’insécurité fait rage en Haïti et tout le monde en est victime. Kidnapping suivi de séquestration contre rançon, viol, assassinat, tentative d’assassinat,entre autres, la population ne sait à quel Saint se vouer car, le Gouvernement semble être dépassé par les évènements.
C’est dans cette optique qu’à l’occasion des 35 ans de la Constitution haïtienne en vigueur, une marche pacifique a été organisée dans la Capitale haïtienne et dans la region méridionale du pays afin de dire NON contre les actes de banditisme dont les cas d’enlèvement à répétition enregistrés dans le pays.
À Port-au-Prince, l’initiative a été prise par les responsables du Collectif 4 Décembre de concert avec d’autres associations sociales du pays, soutenue par des structures politiques et universitaires, entre autres.Et de fait, des milliers de citoyens et de citoyenne ont répondu à l’appel afin de cracher leur ras-le-bol par rapport au laxisme des autorités du pays à freiner les gangs dans leurs exactions.
En début de journée, toutes les activités scolaires et commerciales avaient été paralysées. Le transport en commun fonctionne au ralenti. Aux environs de 10 heures, les participants à cette marche ont quitté la place de la Constitution sise au Champ de Mars. De là étant, ils ont parcouru plusieurs rues pour rallier le Carrefour de l’Aéroport.
Le long de leur parcourt, ils brandissent des pencartes et crachent leur indignation . »Non à l’insécurité, non au kidnapping. Nous marchons tous et toutes pour la paix, la sécurité et la justice sociale.Il fait que cette situation change. C’en est trop », peut-on en lire.
La marche du mardi a été aussi une opportunié offerte à la population de demander au chef du Gouvernement, Ariel Henry, en tant que chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale d’adopter des mesures draptiques visant le démantèlement des gangs et le désarmement du pay.
« Je répond présente à l’appel afin de revendiquer et défendre mes droits et ceux de mes enfants qui représentent l’avenir du pays. Il faut que l’État travaille pour garantir la sécurité du territoire pour que les enfants puissent se rendre à l’école en tout quiétude et faciliter leur apprenssage. », souhaite cet homme qui s’habille à l’effugie de Jean Jacques Dessalines.
D’anciens Députés dont celui de la Commune d’Aquin Jean Robert Bossé ainsi que Avocats rencontrés sur le parcourt déclarent qu’il marchent non seulement pour exiger de l’État de la sécurité mais aussi pour tenter de sauver la démocratie haïtienne.
Ces derniers laissent entendre que la solution sine qua non à la crise actuelle doit nécessairement passer par la démission du Premier Ministre Ariel Henry et son équipe.
Si tout s’était bien passé à Port-au-Prince, de graves incidents ont été enregistrés dans la ville des Cayes qui s’était soulevé contre l’insécurité à Martissant qui profite aux responsables des compagnies aériennes.
Selon un premier bilan, au moins une personne a été tués d’une balles dans la tête, tandis qu’une dizaine d’autres en sont sorties touchées.
En revanche, des membres de la population avaient pris possession d’un avion à l’Aéroport Antoine Simon des Cayes avant de l’incendier.
Dans le Sud’Est, plusieurs centaines de personnes dont des commerçants (es) étaient aussi dans les rues.
Ces manifestants marchent également contre l’insécurité dont le kidnapping ainsi leurs mauvaises conditions de vie.
D’anciens élus dudit Département dont l’ex-Sénateur Dieupy Chérubin et autres les accompagnaient dans leur mouvement revendicatif.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)