Plusieurs organisations et personnalités politiques ont, dans une note, dénoncé et ont rejeté d’un revers de mains, les allégations jugées « mensongères » de l’ancienne Sénatrice du Centre, Edmonde Beauzile Supplice lancées à l’encontre du Me Kevenot Dorvil, à travers un tweet publié le vendredi 16 septembre 2022 à 2h18AM. Selon les signataires de la note, la Présidente de la FUSION a associé, sans la moindre preuve, le nom de M. Dorvil aux gangs, comme étant instigateur de l’incendie de sa maison sise à Thomassin 32, le jeudi 15 Septembre dernier.
LE FACTEUR HAÏTI, le 17 Septembre 2022._ Dans la note, les structures et personnalités signataires, sous aucune forme et aucun prétexte, disent n’entendre pas accepter que, par les déclarations insidieuses et irresponsables de Mme Beauzile et de son statut de femme d’État, le parcours exemplaire de Me Dorvil tant imprimé des valeurs d’engagement citoyen sur fond de respectabilité et d’idéaux démocratiques mus de cohésion sociale, soit autant salie.
« Indépendamment du contexte de fortes émotions voire de délire qui pourrait entourer
votre déclaration, nous vous rappelons en tant qu’actrice et observatrice des faits politiques haïtiens, le nom de Me Kevenot Dorvil n’a jamais été, par le passe récent ou lointain, impliqué dans des violences électorales, ni dans l’incendie des biens publics dans sa région d’origine ou ailleurs », ont-elles rappelé.
Les défenseurs de l’accusé affirment que cette stratégie de bouc-émissaire qui tend vers un assassinat de caractère à l’endroit de
Me Kevenot, avocat au Barreau de Port-au-Prince, également diplômé en Sciences politiques à l’INAGHEI, MASTER 2 en Droit International et Comparé de l’Environnement,
professeur d’universités, ne saurait, même par projection, circonvenir au tempérament.
En effet, » nous, les organisations et personnalités politiques signataires de la présente, nous réservons le droit de l’appuyer sans réserve dans toute démarche qu’il aura à mener auprès des instances compétentes nationales et internationales afin de faire respecter sa dignité d’homme blessée et son image de père de famille flétrie en vous tentant en justice par devant les tribunaux à la première occasion possible.Car, il est de notre devoir et de notre responsabilité en tant que génération montante à couper court, par souci de pédagogie démocratique, à ces méthodes de combat politique qui ont pour socle : le mensonge, la calomnie, le zen et l’absence de baroud honneur. Ce, en vue de pour la promouvoir la construction d’un espace politique fonde sur les idées mais pas sur la
violence et un discours responsable porteur d’espoir en lieu et place des banalités et des
démagogies », écrivent les signataires.
En fin de compte, ils disent saisir l’occasion de lancer un appel à la responsabilité aux élites haïtiennes en général et aux forces progressistes, en particulier, afin de juguler cette crise qui a tant miné l’espace social.Car, seule une entente fondé sur les intérêts supérieurs du pays conçu par des haïtiens pour nous montrer la voie de la rédemption d’Haïti.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)