Lancement ce jeudi 26 mai 2022 de deux journées de formation à l’intention des policiers haïtiens sur les droits des détenus. L’initiative est l’œuvre de l’Organisation Citoyenne pour une Nouvelle Haïti (OCNH).Ces deux jours d’apprentissage allant du 26 au 27 mai 2022 s’inscrit dans le cadre du projet “portant sur l’amélioration de l’accès au droit et à la justice“.
LE FACTEUR HAÏTI, le 26 mai 2022._ Les violations des droits de l’homme en Haïti, notamment les prisonniers préoccupent l’Organisation Citoyenne pour une Nouvelle Haïti (OCNH.C’est dans cette optique que cette structure a lancé officiellement deux jours de formation en faveur des agents de la police nationale d’Haïti (PNH), allant du 26 au 27 mai 2022.
Les séances de formation se déroulent sur les droits des détenus en Haïti dans le cadre du projet “portant sur l’amélioration de l’accès au droit et à la justice “. Selon les organisateurs, cette formation a bénéficié du support du Programme des Nations unies pour le développement ( PNUD).
Lors du lancement, le chef de l’OCNH, Me Camille Occius a exprimé ses vives préoccupations par rapport aux mauvaises conditions de détention des personnes en Haïti. En revanche, le défenseur invite les policiers à mieux se comporter vis-à-vis des détenus et également à les sensibiliser sur leurs droits et leurs devoirs.
C’était aussi l’occasion pour le responsable de se prononcer sur la détention préventive prolongée à laquelle plusieurs milliers de personnes font face dans les centres carcéraux. À son avis, ce fléau est une grave violation des garanties judiciaires de chaque personne.
Pour Me Occius, cette situation est le résultat de l’incapacité des autorités judiciaires à traiter les dossiers dans un meilleur délai.De ce fait, il promet que l’OCNH mettra tout en œuvre afin de lutter contre la détention illégale dans le pays.
Au terme de son intervention, Me Camille Occius annonce que toute une série de formations sera offerte aux policiers de différentes communes du département de l’Ouest pour une meilleure collaboration avec les prisonniers.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)