Accueil ÉCONOMIE

Haïti : Des syndicats dénoncent les révocations massives sans paiement des ouvriers du textile

De juillet 2021 à juillet 2023, des centaines d’ouvriers et ouvrières du textile ont été revoqués (es) par les patrons d’unsines sans prestation légale. En marge d’un conférence de presse donnée le jeudi 10 Août 2023, à Port-au-Prince, des représentants des syndicats d’ouvriers dont Délice Henry et Éliacin Wilner dénoncent le mauvais agissement des patrons et les appellent réintégrer les travailleurs renvoyés de leur poste respectif.

LE FACTEUR HAÏTI, le 10 Août 2023._Les Dirigeants des structures syndicales des ouvriers du textile dont SOTA-BO et GOSTRA se sont présentés en conférence de presse ce jeudi 10 Août pour dénoncer les mauvais traitements dont sont victimes des ouvriers et ouvrières dans l’occupation de leur fonction.

D’entrée, le syndicaliste Henry Délice s’en prend aux patrons d’entreprises qui ont décidé de fermer les portes de leurs institutions, en prenant pour cause l’insécurité qui ravage le pays depuis des lustres.

Se basant aussi sur le même prétexte dit-il, les patrons d’usines ont révoqué par des dizaines, sans prestation légale et en violation de leurs droits, des ouvriers et ouvrières en quête d’un mieux être.

Haïti : Des syndicats dénoncent les révocations massives sans paiement des ouvriers du textile

Le responsable a cité à titre d’exemple, les entreprises telles que : Horizon Manifacturing S.A, Primium Apparel S.A, Haïti Premier et Cliveland Manifacturing S.A qui ont déjà baissé leurs rideaux. M.Délice Henry précise que parmi les ouvriers (ères) révoqués (es) se trouvent 64 membres d’associations syndicales.

Lire aussi  Haïti-Culture : "Fòs", une complainte d'Emeline Michel

Grâce aux démarches entreprises par des syndicats, ces derniers (ères) ont regagné leur travail tout en empochant leur argent pour la période passée hors des usines.

Cependant, d’autres personnes gardent encore leurs maisons sans salaire depuis environ deux ans. Tout en dénonçant ces révocations massives et jugées « arbitraires » de la part des patrons, Éliacin Wilner, de son côté, sollicite l’aide d’autres structures syndicales nationales et internationales afin de forcer les patron à faire marche arrière et réintégrer les ouvriers et ouvrières révoqués (es).

Toujours est-il, ces syndicalistes promettent de continuer la lutte entamée depuis plusieurs années pour réclamer 2500 gourdes comme salaire journalier.

LE FACTEUR HAÏTI (LFH)