Le Secrétaire Général de la Plateforme « Pitit Desalin », Jean-Charles Moïse continue s’exprimer ses vives préoccupations par la montée exponentielle du dollar sur le marché des changes.Selon ses prévisions, dans les 5 prochains mois, le dollar se changera à 250 gourdes, a t-il déclaré lors d’une interview accordée à Radio Émancipation FM. En revanche, l’ancien Sénateur du Nord encourage la population à monter la garde devant les résidences des propriétaires de banques et celle du Premier Ministre Ariel Henry pour dénoncer l’inflation et la vie chère qui plombent le pays.
LE FACTEUR HAÏTI, le 9 Janvier 2023._L’ancien Maire de Milot, Jean Charles Moïse invite la population ne cesse de dénoncer la mauvaise gouvernance de l’équipe au pouvoir qui, selon lui, est à la base de la dépréciation de la gourde par rapport au dollar.
Au cours d’une interview accordée à la Radio Émancipation FM, l’ancien parlementaire se plaint du taux actuel du dollar avoisinant les 150 gourdes. Selon Jean Charles Moïse, le pire est à venir, car dans les 5 prochains mois on aura besoin de 250 gourdes pour acheter le dollar.
Ce qui va faire ajuster de nouveau les prix des produits de Première nécessité dans le pays, a dénoncé Moïse Jean Charles.
En revanche, l’ancien Candidat à la présidence d’Haïti invite la population à regagner de nouveau les rues de la Capitale et celles des villes de province pour dire non à la mauvaise gouvernance qui complique sa vie quotidienne.
Jean Charles Moïse dit encourager la population à protester devant les résidences des proprieraires et Directeurs des banques commerciales tout comme devant celle du Premier Ministre Ariel Henry pour cracher sa frustation, car à son avis, ces gens contribuent dans l’augmentation des capitaux des américains.
« Pèp ayisyen an dwe al moute barikad yo devant kay mèt bank yo ak devan kay Premye Minis lan, sinon, pita ap pi tris », prévient le chef de file de Pitit Dessalines qui a profité de cette sortie médiatique pour rejeter d’un revers de main l’accord du 21 Décembre signé entre le chef du Gouvernement et des responsables des structures socio-politiques du pays pour un dégel de la crise.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)