Plus de 500 enseignants qui avaient été nommés en avril dernier par le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP), n’ont reçu aucun salaire depuis.En marge d’une conférence de presse hier jeudi 9 septembre 2022, ces professeurs ont demandé au ministre de l’Économie et des Finances, M. Patrick Boisvert de se pencher sur leurs sort. Afin de presser le titulaire du MEF à satisfaire leurs revendications, ils prévoient d’organiser le lundi 12 Septembre 2002, un sit-in devant le Ministère de l’Économie et des Finances, à Port-au-Prince.
LE FACTEUR HAÏTI, le 10 Septembre 2022._Le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Nesmy Manigat a remis en Avril dernier, plus de 500 lettres de nomination aux enseignants provenant de l’École Normale Supérieure (ENS), de la Formation Initiale Accélérée ( FIA), de l’École Nationale des Arts (ENARTS) et l’École Nationale de Géologie Appliquée (ENGA), entre autres.
Ces professeurs qui dispensent des cours depuis leur nomination, disent ne percevoir aucun chèque durant ces mois passés en salles de classe. Lors d’une conférence de presse donnée le vendredi 09 août 2022, Ricardo Leblanc, exige que leurs efforts soient récompensés.
De son côté, Grégory Alexis a précisé que leurs dossiers avaient été acheminés au Ministère de l’Économie et des Finances (MEF) depuis le 19 janvier 2022. L’enseignant a accusé le titulaire du MEF, Patrick Boisvert de ne pas donner suite jusqu’à date.
Pour continuer de réclamer leurs chèques, ces enseignants prévoient d’organiser le lundi 12 Septembre 2022, un sit-in devant les locaux du ministère de l’économie et des finances.Ils ont sollicité de l’accompagnement de la police pour le bon déroulement de leur mouvement de protestation.
Lors ce cette sortie, les professeurs ont aussi pour critiquer la décision du ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP) de reporter au 3 octobre 2022, la rentrée des classes.Ce retard aura un effet direct sur l’ensemble du programme scolaire pour l’année académique, selon Grégory Alexis.
« Cette décision rendra moins compétitifs les écoliers et écolières, a t-il conclu.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)