Les portes des écoles restent fermées aux élèves, au lendemain de l’échec de la rentrée des classes qui devait avoir lieu le lundi 3 Octobre 2022.À Port-au-Prince tout comme dans les villes de province, la présence d’aucun écolier en uniforme n’a été signalée. Les contestations relatives à l’ajustement des prix des produits pétroliers en sont les causes.Deux jours après le galvaudage de la réouverture des classes pour l’année 2022-2023, les autorités éducatives n’ont jusqu’à date pipé mot, sinon de camper sur leur position! Or, parents, écoliers et enseignants, entre autres, sont en attente d’une décision favorable, celle de réviser à la baisse les prix des produits pétroliers.
LE FACTEUR HAÏTI, le 4 Octobre 2022._Le gouvernement a essuyé un échec cuisant suite à la décision de « maintenir » au 3 Octobre 2022, la nouvelle année scolaire.Une rentrée qui a été tuée dans l’œuf en raison de vague de mouvements contre le gouvernement.
Ces protestations sont consécutives à la décision du gouvernement d’augmeter les prix des produits pétroliers sur le marché, alors que le carburant n’est pas encore disponible dans les pompes.
En revanche, des milliers d’Haïtiens sont dans le rues au jour le jour pour presser le Premier Ministre Ariel Henry à revenir sur sa décision prise à l’encontre des intérêts de la Nation, fustigent-ils.
Aussi, la vie chère et l’insécurité suivies de la réclamation de la démission du chef du gouvernement font partie de leurs revendications quotidiennes à travers les rues.Ce qui a plombé la rentrée scolaire d’hier et a mis l’année académique 2022-2023 dans l’impasse.
Et ce, à l’image des deux premiers jours de classe noyés dans les protestations populaires. Cela sous-entend que « lekòl paka tann » que promeut le ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, Nesmy Manigat, est toujours en attente 48 heures après la date prévue pour la rentrée.
D’ailleurs, ce mardi 4 Octobre, une nouvelle manifestation était dans les rues de Pétion-Ville.Des individus pourtant de habits similaires aux uniformes de certaines écoles, continuent d’ironiser le titulaire du MENFP qui avait persisté pour une rentrée scolaire « Ti pa ti pa ».
Malgré l’échec collectif qu’elles ont essuyé, les autorités éducatives haïtiennes ne se prononcent toujours pas.Peut-être qu’elles ont misé sur la bonne foi des manifestants pour un dénouement de la situation afin de faciliter la tâche aux enfants!
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)