L’ancien Président Jean Bertrand Aristide s’est prononcé le dimanche 26 Mars 2023, sur la crise sociopolitique dans laquelle Haïti s’enlise depuis des lustres. De l’avis de « Titid », l’insécurité généralisée et le kidnapping qui plombent le pays résulte du coup d’État de 2004 dont il a été victime. L’ancien prêtre catholique a profité de la cérémonie de graduation de plus de 230 étudiants à l’Université de la Fondation Aristide (UNIFA) pour critiquer les différents accords signés entre le gouvernement d’Ariel et des structures politiques du pays comme alternative à la situation actuelle d’Haïti.
LE FACTEUR HAÏTI, le 27 Mars 2023._L’Université de la Fondation Aristide (UNIFA) a réalisé le dimanche 26 Mars 2023, en ses locaux, à Tabarre, sa 5ème cérémonie de collation de diplômes au profit de plus de 230 étudiants.Ces jeunes ont décroché leurs parchemins en médecine, Sciences juridiques, sciences infirmières, et odontologie, entre autres.
Comme ce fût le cas depuis plusieurs années, l’ancien Président Jean Bertrand Aristide, a profité de l’occasion pour donner, d’une part, sa lecture sur la situation sociopolitique, économique et sécuritaire du pays, et d’autre part, s’en prendre à ses « putschistes », notamment à tous ceux et à toutes celles qui faisaient partie du « Groupe 184 ».
« Titid » qui ne digère toujours pas la façon dont il a été invincé du pouvoir, a attribué, sous les applaudissements de l’assistance, insécurité généralisée et le kidnapping » qui ravagent le pays aux « coups d’État de 1991 et 2004 ».
Selon l’ancien locataire du Palais National, beaucoup plus de filles et de fils de la patrie seraient présents dans l’assemblée en train de dynamiser fièrement et dignement le développement d’Haïti. Tout ceci, si les conquêtes démocratiques n’avaient pas été emportées par les deux Coups d’Etat du 30 septembre 1991 et 29 février 2004″, regrette t-il.
Le lavalassien s’est montré préoccupé du fait qu’aujourd’hui la vie humaine est menacée en Haïti sous cette insécurité du contrat social.
Outre la montée vertigineuse des actes de criminalité, le fléau de la corruption faisait partie des concepts clés insérés dans le discours glaçant de Jean Bertrand Aristide. Il appelle la justice à mettre derrière les barreaux, les dilapidateurs des fonds Petrocaribe destinés au développement d’Haïti.
Selon « Titid », ces personnes sont des corrupteurs, dilapidateurs et menteurs qui se prennent pour des intelligents invétérés.
L’homme politique dézingue aussi les derniers accords signés respectivement le 11 septembre 2021 et le 21 Décembre 2023 entre le gouvernement d’Ariel Henry et de regroupements sociopolitiques pour un dégel de la crise que confronte le pays.
Sans langue de bois, il a qualifié d’Akòdeyon » tout accord, dit-il, qui ne reflète pas la réalité du peuple haïtien. À son avis, l’implication de la population haïtienne dans la résolution de la crise politique et sécuritaire actuelle s’avère incontournable, a t-il conclu.
Si pour les lavalassiens, le discours de l’ancien Président Jean Bertrand Aristide décrit parfaitement la réalité actuelle depuis son évinction du pouvoir, c’est tout le contraire pour ses opposants.
À leurs avis, l’ancien prêtre est mal placé pour se prononcer sur la sécurité actuelle d’Haïti, pour avoir été, selon leurs dires, le premier président dans les années 2000, à armer les jeunes des quartiers populaires et populeux à des fins criminelles.
À Jean-Bernard Aristide de répondre ses détracteurs lors de sa prochaine et éventuelle sortie en Mars 2024!
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)