Les notes de condamnation et de dénonciation viennent de partout suite à la tentative d’assassinat orchestrée ce mardi 25 Octobre 2002, à Delmas 40B, contre le journaliste Roberson Alphonse de la radio Magik9 et du journal Le Nouvelliste. À travers deux communiqués de presse distincts, l’Association des Journalistes Haïtiens (AJH) et l’Office de la Protection du Citoyen (OPC) condamnent, à tour de rôle, l’attaque armée qu’a subie Roberson Alphonse et pressent les instances concernées à prendre des dispositions pour protéger les médias et les jounalistes sans l’exercice de leurs fonctions.
LE FACTEUR HAÏTI, le 25 Octobre 2022._D’abord, dans sa note, l’Association des Journalistes Haïtiens (AJH) dit dénoncer l’attaque armée qui s’apparente à une tentative d’enlèvement dont le journaliste Roberson Alphonse a été victime à Delmas 40B.
Au cours de l’action, le responsable de la rubrique « Actualité » au journal Le Nouvelliste et Directeur de l’information à radio Magik9 a été blessé par balles et son véhicule a essuyé plusieurs projectiles, a condamné l’AJH.
Ladite Association dit constater que depuis le début de cette année et avec l’aggravation du climat sécuritaire, tant à Port-au-Prince qu’à travers différentes régions du pays, des cas de médias attaqués, des journalistes agressés et tués, enlevés puis libérés contre rançon.De plus, d’autres, ont fui leurs maisons ou tout simplement laissé le pays face à la terreur des bandes armées.
Cette situation a de sérieuses incidences sur la pratique du métier de journaliste en Haïti, plus particulièrement la quête de l’information, s’alarme l’AHJ.
Elle en profite pour rappeler que « la sécurité des médias et la libre circulation des journalistes sont essentielles pour la pleine et entière jouissance de la liberté de la presse, de la liberté de pensée, de la liberté d’expression et du droit à l’information qui sont des composantes de la démocratie ».
De ce fait, l’AJH appelle à la protection des médias et des journalistes et presse les autorités policières et judiciaires à identifier et à arrêter les auteurs de cette attaque et les déférer à la justice.
De son côté, l’Office de la Protection du Citoyen (OPC) abonde le dossier dans le même sens. L’institution dirigée par Renan Hérouville dit condamner elle aussi l’action des bandits.
Aussi, le Protecteur du citoyen a allumé le projecteur sur le journaliste Garry Tess dont le cadavre a été découvert lundi dans la ville des Cayes, dans le Sud d’Haïti, après plusieurs jours de disparition.
En effet, l’OPC exprime ses vives préoccupations pour la sécurité des journalistes dans ce climat de violence engendré par les troubles politiques.
De ce fait, l’organisme de droits humains recommande aux instances concernées de prendre des dispositions nécessaires aux fins d’assurer la protection des travailleurs de presse exerçant le métier du droit à l’information.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)