Selon les informations publiées par le média américain Miami Herald, les États-Unis ont envoyé dans la soirée du mardi 11 au mercredi 12 Octobre 2022, un navire de la Garde côtière pour patrouiller dans les eaux près de Port-au-Prince afin de réduire le mode opératoire en pleine mer des gangs. Il est arrivé au pays à la demande du gouvernement haïtien et en étroite coordination avec le Département d’État.
LE FACTEUR HAÏTI, le 12 Octobre 2022._ Environ cinq jours après la résolution adoptée par le gouvernement autorisant le Premier Ministre Ariel Henry a solliciter une intervention militaire auprès de la Communauté internationale pour résoudre la crise dans laquelle patauge le pays, un premier signal est lancé sur Haïti.
En effet, les États-Unis ont envoyé dans la soirée du mardi 11 au mercredi 12 Octobre 2022, en Haïti, un important navire dans le pays. Il a été vu accoster depuis ce matin dans la rade de Port-au-Prince.
Les informations publiées par Miami Herald confirment que le bateau arrive avec pour mission de patrouiller dans les aux de mer de Port-au-Prince afin de contraindre les gangs à opérer par voie maritime, notamment pour s’illustrer dans des rapts.
Le bateau a été délivré par la Garde côtière WASHINGTON, selon le journal précité. Il débarque au pays à la demande du gouvernement haïtien et en étroite coordination avec le Département d’État, a déclaré un responsable du Conseil de sécurité nationale à McClatchy au journal.
Le Herald citant un responsable, a aussi confirmé que l’administration envisage d’imposer des sanctions aux individus, en plus des restrictions de visa.
Le responsable poursuit en affirmant que les États-Unis vont explorer d’autres mesures pour nous assurer que nous détenons celles qui empêchent l’acheminement de l’aide humanitaire et mettent en danger la sécurité du peuple haïtien, a rapporté le Miami Hérald
Les États-Unis se préparent également à présenter une résolution au Conseil de sécurité des Nations Unies qui créerait une structure de sanctions internationales contre les individus impliqués dans des activités de gangs.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)