L’Organisation de défense des droits des femmes connue sous l’appellation de “Kri Fanm Ayiti” (KRIFA), dans un communiqué plublié de Jeudi 19 Janvier 2022, dit saluer la décision prise par le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) d’épurer le système judiciaire haïtien.La Directrice Exécutive de cette structure de femme, Guerlyne Résidor appelle à poursuivre cette initiative afin de parvenir à débarrasser la justice haïtienne des magistrats corrompus.
LE FACTEUR HAÏTI, 20 Janvier 2023._ Une trentaine de Magistrats n’ont pas été certifiés par le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ). Ils sont mis à la porte pour manque d’intégrité morale, ivrognie notoire et enrichissement illicite, entre autres.
En réaction, dans un communiqué, l’Organisation de défense des droits des femmes “Kri Fanm Ayiti” (KRIFA) dit saluer la décision du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), suite à la démarche de certification des magistrats.
Selon la Directrice Executive de cette structure Guerline Résidor, ce processus a permis de lever le voile sur certains magistrats qui ne sont pas habilités à rendre justice aux justiciables.
Dans ledit communique, “KRIFA” dit prendre acte de ce processus qui doit être réalisé de manière continue dans le système judiciaire haïtien. Ce, afin de parvenir à débarrasser la justice haïtienne des magistrats corrompus. Il est un fait que ces derniers représentent un frein au progrès de la justice, écrit Guerline Résidor.
Cependant, le KRIFA met en garde contre tout règlement de compte entre magistrats, car la justice haïtienne ne peut pas être un terrain de règlement de conflits interpersonnels. L’organisation accorde le bénéfice du doute aux membres de la Commission Technique de Certification (CTC) qui ont produit le rapport sur le comportement des magistrats.
“Kri Fanm Ayiti” (KRIFA) plus loin, presse les acteurs concernés dont ceux du secteur des Droits Humains et de la Cour de Cassation à désigner leur représentant au CSPJ qui compte six (6) conseillers sur neuf (9). Ce, en vue de dynamiser le pouvoir judiciaire qui doit évoluer de manière autonome.
Pour finir, KRIFA en profite pour faire part de sa détermination à lutter en faveur du respect des droits de la personne, en particulier ceux des femmes haïtiennes. Aussi, l’organisation se propose-t-elle de jeter un regard avisé sur le fonctionnement de l’appareil judiciaire haïtien.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)