Les gangs de Croix-des-Bouquets ont décidé de libérer les 5 autres ressortissants turcs qu’ils avaient enlevés le 8 mai 2022, à bord d’un bus de la Compagnie « Métro » en provenance de Santo Domingo à destination de Port-au-Prince. L’information a été confirmée par le journal Français, le Figaro, citant l’AFP. Cependant, les médias précités, ne fournissent aucun détail conditionnant leur remise en liberté.
LE FACTEUR HAÏTI, le 16 juin 2022._Un bus de la Compagnie « Métro » en provenance de Santo Domingo à destination de Port-au-Prince a été intercepté par des des individus armés le dimanche 8 Mai 2022, dans la localité de Coutard, dans la Commune de Croix-des-Bouquets. Le bus en question transportait des passagers haïtiens ainsi que 8 ressortissants turcs.
Quelques jours après, les kidnappeurs avaient libéré trois (3) femmes turques du fait qu’elles étaient malades, a indiqué une responsable de la compagnie à la presse dominicaine, rapporte l’AFP.
Ce jeudi 16 juin 2022, le média français, Le Figaro, citant l’AFP, rapporte que les 5 derniers ressortissants turcs qui avaient été séquestrés à Croix-des-Bouquets, ont recouvré leur liberté, lit-on sur son site.
Toutefois, les circonstances relatives à leur libération n’ont pas été révélées, avancent les médias, précisant que les turcs, âgés de 20 à 26 ans, sont apparemment en bonne condition physique.
Le Figaro rapporte que 12 personnes dont 8 ressortissants turcs, 3 Haïtiens et un Dominicain, se trouvaient à bord du bus en question. Il poursuit en affirmant que les 8 citoyens turcs sont membres d’une association éducative et religieuse présente en Haïti depuis 2019 et qui fournit des cours de langues et d’enseignement religieux musulman.
Quant aux deux employés de la société de transport, une hôtesse haïtienne et le chauffeur dominicain, ils avaient été libérés moins d’une semaine après le détournement du bus. Pareil pour les passagers haïtiens qui avaient versé de rançons aux ravisseurs, selon la représentante de la compagnie « Metro » qui s’était confiée à la presse dominicaine.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)