Deux États-membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies, la Chine et la Russie sont réticents au projet des États-Unis et de l’Équateur de changer le statut de la Mission Multinationale pour cause de financement. Les deux Nations précitées optent de préférence pour le renouvellement d’une année du mandat des troupes étrangères présentes en Haïti, a rapporté Miami Herald. En conséquence, les États-Unis ont fait marche arrière.
LE FACTEUR HAÏTI, le 30 Septembre 2024._La proposition de résolution relative au changement de statut de la Mission Multinationale en une mission d’opération de paix de l’ONU ne sera pas soumise au vote à la réunion de Sécurité de ce Lundi.
Les États-Unis et l’Équateur, promoteurs du projet de la transformation de la Mission de soutien de paix ont abandonné. Ils ont rebroussé chemin suite au refus de la Chine et de la Russie, deux parmi les États-membres du Conseil de Sécurité de l’ONU, a révélé le journal « Miami Herald ».
La Chine et la Russie préfèrent le renouvellement pour une durée d’un an du mandat de la mission Multinationale menée par le Kenya qui prendra fin le 2 Octobre 2024. Pour justifier leur ferme position, ils soutiennent que les conditions sur le terrain en Haïti ne sont pas propices pour une telle mission.
Leur proposition de prolongation de mandat jusqu’au 2 Octobre 2025, sera soumise au vote du Conseil de sécurité des Nations Unies ce lundi lors d’une réunion à New York, selon le média floridien.
De plus, les deux Nations opposantes poussent pour le déploiement complet des autres policiers et pressent la communauté internationale à augmenter ses contributions volontaires.Or, le changement de statut était envisagé dans le but de trouver du financement en faveur de la nouvelle mission.
« La Chine et la Russie qui n’ont pas contribué à la mission actuelle, ont fait valoir que les conditions sur le terrain en Haïti ne sont pas propices à une opération officielle de maintien de la paix de l’ONU et que la mission actuelle doit d’abord atteindre sa pleine capacité », lit-on dans les colonnes de Miami Herald.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)