« Fanm Pale », c’est autour de ce thème que l’organisation » Maison Haïtienne d’Aide aux Victimes et d’Abus Sexuels (MHAVVAS) « , a mis fin, le vendredi 16 août 2024, à la 2e édition camp d’été à l’intention des femmes victimes de violences conjugales et d’abus sexuels.
LE FACTEUR HAÏTI, le 19 Août 2024._La cérémonie de clôture de cette activité s’est déroulée dans les locaux du Réseau Haïtien des Journalistes en Santé (RHJS) situé à Delmas où plusieurs dizaines de femmes ont pris part, venant partout dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Formation sur les violences basées sur les femmes victimes, formation sur les femmes en politique, discussions, rencontres entre autres constituent le menu de la deuxième édition de ce camp d’été qui a duré une semaine.
La protection des femmes en particulier et celle des filles est une question de justice et d’équité, a soutenu la coordonnatrice de la MHAVVAS Nytale Pierre.
Elle a fait ressortir la nécessité de se rendre dans les communautés pour éduquer les jeunes en vue d’adresser en amont la problématique de violence à l’égard des femmes et filles.
La lutte contre les violences basées sur le genre est une question transversale, qui nécessite l’implication de tous les secteurs, a reconnu d’un autre côté Madame Pierre.
Selon elle, MHAVVAS a organisé cette édition dans l’objectif d’encadrer les femmes victimes de toute sorte de violences, d’entendre leurs doléances, de leur permettre jouir des droits et des avantages à travers des formations et autres…
En vue de favoriser d’une part un climat propice à la prise du pouvoir politique par des femmes et, d’autre part, d’étudier les raisons de la sous-représentation des femmes dans la vie politique haïtienne.
Midelson Armand président du parti politique du réseau citoyen haïtien conscient, professeur à une séance de formation plaide en faveur pour l’intégration des femmes dans les prochaines élections qui est un outil visant à renforcer la capacité des femmes politiques.
Cette formation fait suite à des réflexions sur la réduction des violences subies par les femmes en période électorale, a rappelé le professeur Armand.
Il a rappelé que lors des élections de 2015 à 2017, seulement 4 parlementaires (3 députées et 1 sénatrice) sont des femmes sur un total de 118 députés et 29 sénateurs.
Il en a profité pour faire un appel à sensibilisation aux femmes sur l’importance de s’impliquer dans les organisations des élections qui devraient avoir lieu bientôt.
La gente féminine devrait profiter de leur haut pourcentage dans la population afin de s’imposer sur la scène politique, a-t-il déclaré.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH) / Biondy Efféro LÉON