Le Collectif des Avocat pour la Défense des Droits de l’Homme (CADDHO) se prononce sur les rumeurs selon lesquelles des changements devraient être opérés dans le Haut Commandement de la police Nationale d’Haïti. Selon Me Arnel Rémy, chef de file de CADDHO, la PNH n’a pas de moyens adéquats pour lutter contre le grand banditisme dans le pays.Il dit croire que le problème n’est pas le Haut Commandement.

LE FACTEUR HAÏTI, le 12 juin 2024._Opérerez des changements dans la chaîne de Sécurité de la police Nationale d’Haïti ne résoudra pas pratiquement les problèmes auxquels est confrontée l’institution policière.

C’est du moins ce qu’a déclaré le mardi 11 juin 2024, le #1 du Collectif des avocats pour la défense des droits Humains (CADDHO), Me Arnel Remy.

L’homme de loi dit croire de préférence que le dilemme de la PNH repose sur le manque de moyens auquel est confronté la PNH malgré sa volonté à traquer les bandits armés qui sèment la terreur en Haïti.

Il se refère à la façon dont 3 agents de l’UTAG ont été tués par des bandits armés le dimanche 9 juin 2024, à Delmas 18. Il dit condamner le triple meurtre et regretter le fait que le pays, notamment la PNH continue de perdre ses fils qui travaillent avec de maigres moyens.

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Pour une meilleure police capable de donner de résultats, Me Arnel Rémy a plaidé en faveur de l’achat de matériels adéquats afin de renforcer ses capacités opérationnelles de manière efficace.

L’avocat dit inviter le nouveau Gouvernement, une fois installé, à rencontre le Haut Commandement de la PNH afin de mieux s’informer sur les vrais problèmes de l’institution policière

LE FACTEUR HAÏTI (LFH)