Fondée le 23 Août 2008, la Solidarité des Femmes Haïtiennes Journalistes (SOFEJH) a célébré le vendredi 23 Août 2024, son 16ème anniversaire. Pour célébrer en grande pompe, les 16 ans d’existence de la structure, les responsables ont organisé un « World Café» , à la bibliothèque Michèle Tardieu, à Pétion-Ville, autour du thème : « Responsabilité des médias au regard des violences faites aux femmes et aux filles ».
LE FACTEUR HAÏTI, le 24 Août 2024._L’Activité s’était déroulée en présence de plusieurs personnalités politiques, représentants des droits humains, membres de la société civile, travailleurs de la presse dont des membres fondateurs et des adhérentes de la SOFEHJ, entre autres.
À l’occasion, la coordonnatrice Générale de la SOFEJH, Martine Isaac, dans son discours, a fait la radiographie de la structure qu’elle dirige.Elle s’est dit fière du long chemin parcouru par ce Regroupement dans la lutte pour la promotion, la défense des droits des femmes particulièrement les femmes journalistes et l’équité de genre.
Selon Martine Isaac, les femmes sont souvent, les principales victimes des intox qui circulent sur les réseaux sociaux.
« Il faut que les femmes cessent d’être victimes de discriminations et de harcèlement.Elles doivent être de préférence mieux représentées, mieux valorisées et mieux protégées», a déclaré haut et fort Martin Isaac, précisant que la SOFEHJ s’engage à cette fin.
De son côté, le coordonnateur de l’Institut Panos, Jean-Claude Louis, présent à la cérémonie, a déclaré que toute société a le droit d’être bien informée. Les gens doivent avoir accès à des informations vérifiées, dit-il tout en rappelant que les « fake news » entraînent de grandes conséquences sur les catégories de personnes qui les consomment.
M. Louis en a profité pour présenter un nouveau projet de l’Institut Panos intitulé: « CHAMPIONS ». Il a pour objectif d’encourager l’adoption d’une bonne conduite sanitaire sur les plans personnel, familial et communautaire, entre autres.
Me. Renan Hédouville qui a répondu à l’invitation de la SOFEJH, a dit constater une nette augmentation des cas de violence contre les femmes à cause des démonstrations des groupes armés dans le pays, notamment dans l’Ouest et dans l’Artibonite.
Selon le protecteur du Citoyen, l’OPC va continuer de lutter pour faire respecter les droits des femmes et des filles victimes d’abus sexuels de la part des gangs et de violences conjugales.
Anson Dacius, représentant de l’OCNH à l’activité ; Rebecca Revaly Rey, avocate du barreau de Port-au-Prince et Jacques Desrosiers, secrétaire général de l’Association des Journalistes Haïtiens (AJH) ont tous été réuni sà travers un panel pour discuter de la problématique des « fake news » qui dégradent les femmes.
Le secrétaire général de l’Association des Journalistes Haïtiens (AJH), à l’occasion, a appelé les internautes à la vigilance face aux sources à consulter dans l’objectif de s’informer.
« ll y a des pages Facebook, X ( anciennement appelé Twitter) qui relaient toutes sortes d’informations sans vérification », rappelle t-il. Ainsi, Jacques Desrosiers conseille aux journalistes de travailler avec professionnalisme, suivant le code déontologique du métier.
Aussi faut-il mentionner que la cérémonie relative à la célébration du 16ème anniversaire de SOFEHJ a été bouclée par un atelier de travail où les journalistes ont travaillé sur des sujets liés aux violences faites aux filles et aux femmes dans les médias.
LE FACTEUR HAÏTI / Biondy Efféro LÉON