Invité à l’émission « Salon des Invités » le jeudi 18 Juillet 2024, sur « Vant Bèf Info », l’ancien Directeur Général du SNGRS, Eude La joie a passé en revue l’actualité politique et sécuritaire d’Haïti. Le partisan zélé du PHTK responsabilise les Haïtiens et la Communauté internationale dans l’aggravation de la crise, notamment après l’assassinat du Président Jovenel Moïse.
LE FACTEUR HAÏTI, le 19 Août 2024._La crise haïtienne s’est amplifiée depuis après l’assassinat du Président Jovenel Moïse survenu le 7 Juillet 2024 et l’aggravation résulte même du crime dans lequel d’ex-militaires colombiens et des Haïtiens d’origne américaine, de l’avis de Eude Lajoie, ancien Directeur Général du Service National de Gestion des Résidus Solides.
Lors de sa participation jeudi à l’émission « Salon des Invités », le fervent défenseur de l’idéologie de Jovenel Moïse a dénoncé la complicité entre les acteurs politiques du pays, le secteur privé des affaires et l’Église Catholique qui avaient comploté pour évincer l’ancien Président du pouvoir.
Au micro de Cicéron Gilbert, l’ancien patron du SNGRS accuse les Haïtiens et la Communauté internationale d’être les premiers responsables du chaos que connaît le pays sur les plans politique et sécuritaire.
Eude Lajoie qui s’en prend aux assassins du Président, a déclaré que Jovenel Moïse a été victime de l’insécurité généralisée qui sévit dans le pays depuis 2018 à date avec les mains cachées de certains de ses proches au Palais National. Cependant, il dit toutefois , reconnaître que Jovenel Moïse a manqué de dimension de Chef d’État dans la prise de décision.
Parlant de la situation sécuritaire actuelle du pays, l’ancien serviteur de l’État dit saluer les efforts consentis par le Gouvernement de Garry Conille et le
Conseil Présidentiel Transition de concert avec le Directeur Général de la Police pour restaurer la paix dans le pays, notamment dans la région métropolitaine.
En dépit de tout, il demande au Gouvernement de créer le Conseil National de Sécurité pour sortir le pays de l’emprise des gangs armés.
Pour finir, il dit plaider en faveur de la réforme constitutionnelle comme élement le plus important avant même l’organisation des élections générales dans le pays.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)