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Haïti : Le Gouvernement se souvient de Jean-Jacques Dessalines à l’occasion des 216 ans de son assassinat

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Ce lundi 17 Octobre 2022, marque les 216 ans depuis l’assassinat de Jean-Jacques Dessalines, tué au Port-Rouge, le 17 Octobre 1806. À l’occasion, le Gouvernement, par le biais du Premier Ministre Ariel Henry, a déposé des gerbes de fleurs en sa mémoire, au Musée du Panthéon National d’Haïti (MUPANAH), au Champ-de-Mars, Port-au-Prince.

LE FACTEUR HAÏTI, le 17 Octobre 2022._Le Gouvernement haïtien honore la mémoire du Père Fondateur de la Nation, Jean-Jacques Dessalines, à l’occasion des 216 ans de son assassinat survenu au Pont-Rouge, le 17 Octobre 1806.

« En ce 17 octobre 2022, à l’occasion de la commémoration des 216 ans de l’assassinat de Jean-Jacques Dessalines, j’ai procédé au dépôt d’une gerbe de fleurs au MUPANAH, en souvenir du père-fondateur de la première République noire indépendante du monde », a écrit le Premier Ministre Ariel Henry, dans un tweet.

Le chef du Gouvernement a profité de l’occasion pour prêcher la réconciliation, la stabilité politique, condition indispensable au progrès économique et social du pays.

« 216 ans après, nous nous cherchons dans le couloir sombre de la division, avec une torche qui crépite l’espoir et la réconciliation. 216 ans après l’assassinat du fondateur de la nation, nous sommes encore à la recherche d’une certaine stabilité politique, condition indispensable au progrès économique et social de notre nation. Nous devons combattre cet esprit d’intolérance pour le substituer au dialogue et aux principes républicains appelés à guider nos pas », a t-il poursuivi.

Pour y arriver, il interpelle la conscience de ses filles d’Haïti. « Je convie mes sœurs et frères haïtiens, tout en honorant la mémoire du Père de la nation, à tourner les pages d’une histoire empreinte de division pour ouvrir, d’une main déterminée et sincère, les portes d’un avenir de paix, du vivre-ensemble et de la solidarité. 216 ans après, nous sommes là où nous sommes : un pays qui interpelle la conscience de ses filles et de ses fils », peut-on en lire.

Plus loin, Ariel Henry a dénoncé la haine qui, dit-il, retarde l’avancement du pays et appelle à l’union, l’amour et la paix.

« Nous avons trop longtemps perpétué cette haine implacable qui entache notre quotidien. Notre Haïti d’aujourd’hui, ce n’était pas celle rêvée par Dessalines. Nous avons assassiné ses rêves, ses visions et ses convictions. Mais, le pays doit changer. Haïti ne mourra pas. Haïti, c’est notre pays. Terre d’amour. De paix. De réconciliation. De partage. D’union », prêche t-il.

« Au nom de notre mère-patrie, nous devons travailler pour une Haïti unie, laborieuse, confiante et forte. Ce combat pour le salut doit être suscité, une fois de plus, par la flamme de la foi, de l’entraide, de l’union et de la fraternité. C’est cette flamme qui doit inspirer le pays tout entier. C’est cette même flamme qui inspirera, au nom de l’avenir, comme par le passé, l’âme de notre Haïti éternelle », a t-il conclu.

LE FACTEUR HAÏTI (LFH)