Une délégation du Kenya est arrivée mardi en Haïti pour préparer le déploiement effectif de la mission Multinationale de Soutien à la Sécurité.Les 100 premiers policiers kenyans qui font partie de cette délégation dirigée par l’Inspecteur Général Adjoint de la police kényane, Noor Gabow sont arrivés au pays en tant que soldats de la paix, rapporte le média. « The Star Kenyan ».
LE FACTEUR HAÏTI , le 24 Mai 2024._La presse kenyane, notamment le journa « The Star Kenyan » a révélé certaines informations sur la délégation en provenance de Nairobi à destination d’Haïti, à Port-au-Prince.
Selon le journal en question, au moins 100 policiers kenyans font partie de cette délégation dirigée par l’nspecteur général adjoint de l’administration de la police, Noor Gabow.
« Ces 100 premiers policiers kenyans sont déployés en Haïti en tant que soldats de la paix », lit-on dans les colonnes du Journal.
Il a ajouté que les 900 autres restants sur les 1 000 proposés par le Gouvernement kenyan devraient suivre au compte-gouttes dans les prochains jours.
Cependant, leur dépoiement prévu le jeudi 23 Mai , est retardé pour juin en raison de manques de matériels, avait rapporté Miami Herald, citant une source du Gouvernement américain.
Noor Gabow, poursuit le journal, servira en tant que Commandant de la force de la mission multinationale de soutien à la sécurité.
En visite aux États-Unis, le Président du Kenya, William Ruto se rejouit du déploiement des soldats de son pays en Somalie et en République Démocratique du Congo ( RDC). Et c’est pourquoi, soutient-il, Haïti ne fait pas exception.
« Ce déploiement relève également de notre responsabilité et Haïti ne devrait pas faire exception. C’est pourquoi le déploiement de 1 000 hommes de sécurité en Haïti témoigne de la même conviction et du même engagement en faveur de la paix et de la sécurité », a-t-il lâché.
Le Président a déclaré que la participation du Kenya à la mission de maintien de la paix en Haïti témoigne de la croyance du Kenya dans la paix et la sécurité de l’humanité. Elle ne résulte pas de la pression des États-Unis.
« Nous ne pensons pas que les États-Unis engagent le Kenya, parce qu’ils ne peuvent pas engager le Kenya. Je suis le président du Kenya et c’est à moi de prendre cette décision. C’est au peuple du Kenya d’engager ses troupes en utilisant ses structures », a-t-il laissé entendre.
William Ruto est ferme à l’idée que le Kenya et les autres pays qui participent à la composition de la mission peuvent mettre fin à la criminalité en Haïti qui n’ont ni nationlité, ni famille ni religion, dit-il.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)