La fondasyon Je Klere (FJKL) a organisé le vendredi 4 Août 2023, en son local à Lalue (Port-au-Prince), une journée de causeries / débats autour du thème : « Quelle est la réalité de la corruption dans le Département de l’Ouest ». À cette activité ont pris part, entre autres, des membres de l’appareil judiciaire, des dirigeants de l’immigration, des représentants de différentes associations syndicales, des journalistes ainsi que des employés (es) d’entreprises privées.
LE FACTEUR HAÏTI, le 4 Août 2023._C’est autour du thème : « Quelle est la réalité de la corruption dans le Département de l’Ouest » que la Fondasyon Je Klere (FJKL) a réalisé ce vendredi, une série de causeries / débats sur ce fléau (la Corruption) qui devient normes au sein de certaines institutions publiques et privées du pays.
L’activité s’était déroulée au local de l’organisme de défense des droits humains, à Lalue (Port-au-Prince), en présence du Magistrat Berge O. Surpris, des syndicalistes Jacques Anderson Desroches, Jean Roudy Saint-Juste et Lionel Lazarre, du Directeur a.i de la Caisse d’Assistance Sociale, Me Jules Moïse et son Adjoint et des Responsables des CRLDI des Delmas pour ne citer que ces participants (est).
La mise en contexte ainsi que les débats autour du thème choisi ont été dirigés par Me Jean Simon Saint-Hubert, comme intervenant. Ce dernier a mis l’accent sur les conséquences néfastes de la corruption sur le train de vie de l’État, notamment sur les plans financier et social.
Selon ses dires, ce fléau reste et démeure une entrave à l’État central en l’empêchant de répondre aux besoins de la population.
« En Haïti, c’est l’État qui instaure la corruption car, les autorités étatiques ne mettent aucune balise pour contrecarrer ce poison violent qui gangrène la fonction publique. En somme, la Corruption est inhérente à la forme et au mode de gouvernance des décideurs au pouvoir », a dénoncé Me Jean Simon Saint-Hubert.
Pour sa part, le syndicaliste du secteur du transport, Jacques Anderson Desroches voit la corruption, comme une machine organisée, sur la base d’une entente entre au moins un corrupteur et un corrompu.
Desroches a avancé comme exemple la falcification et la vente de timbres de passeports, notamment lors de l’initiation du programme Humanitarian Parole de l’administration Harris-Biden, tout comme les pots de vin versés par un conducteur à un policier lui permettant récupérer sa lisense ou son permis de conduire après une contravention.
D’autres participants (es) ont attiré l’attention des autorités concernées sur les montants empochés par les Responsables des Centres de Réception et de Livraisons de Documenst d’Identité (CRLDI) pour la fabrication de passeports en faveur des demandeurs. À leur avis, il s’agit d’un vol organisé entre les Dirigeants de ces boîtes et les employés.
Pour éradiquer la corruption en Haïti, les participants (es) à ces causeries appellent à l’implication des institutions de socialisation telles que : la famille, l’école, l’église, entre autres, ainsi que les agents, à savoir, les enseignants et les parents, car cette lutte doit être menée à la base pour inculquer de bonnes notions aux enfants qui sont l’avenir de demain.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)