Le président de la République Jovenel Moïse s’est rendu ce vendredi 5 février 2021, dans le département du Nord’Est plus précisément à Fort-liberté dans le cadre du projet relatif à l’électrification dudit département.S’adressant à la population, à l’approche du 7 février 2021, le locataire du Palais National, prévient ses opposants politiques en alimentant les débats sur son éventuel départ.
Le Facteur Haïti, le 5 février 2021._Dans le cadre du projet de courant 24 heures sur 24, le président Jovenel Moïse était de passage ce vendredi dans le département du Nord’Est, plus particulièrement, dans la commune de Fort-liberté.
L’objectif de cette visite s’était de s’enquérir sur l’état d’avancement des travaux relatifs à l’initiative « operasyon relimen Ayiti » devant aboutir à l’électrification de ladite commune au plus haut citée.
Dans son allocution, le premier citoyen de la Nation haïtienne a lancé des flèches sur l’opposition suite à sa déclaration incendiaire portant sur la fin de son mandat constitutionnel.
« Mwen te au Trou-du-Nord, m sonje m te sot travay lè mwen pran yo chwazi ke yo chwazim kòm kandida. Mwen te di moun nan, si w gen kondisyon ak yon gwoup moun oubyen yon moun, di yo m p’ap ka vin sèvi yo. E, mwen konnen li te di yo sa. Mesye, M’ap di nou sa, jodi a gade m byn devan kamera pou nou wè si m’ap ka vin sèvi nou. M pap ka vin sèvi nou.Gade byen pou nou wè si m’ap ka vin sèvi nou. Mwen vin sèvi moun sa yo ki devan’m nan la, « les oubliés de la République ». Moun depi lè nou fin touye Dessalines », a déclaré Jovenel Moïse par devant les micros et caméras de la presse.

Continuant avec son discours, le président de la République prévient ses détracteurs et ses opposants politiques en serrant le vis.
« Nou touye prezidan, nou asasinen prezidan, nou egzile prezidan, nou anprizone prezidan, men pa bliye gen yon dènye prezidan ki kwoke nan gòj nou mesye. Nou pap ka touye sa, nou pap ka asasinen sa, nou ap ka anprizone sa, nou p’ap ka egzile sa a, li kwoke nan gòj nou », a lancé le chef de l’État.

Au terme de cette déclaration taquinante, le président a rappelé que ses actions n’ont rien à voir à des persécutions politiques.Il ne milite que pour pour un changement radical, dit-il.
Soulignons qu’après cette déclaration de « guerre » du chef de l’État, les policiers regroupés au sein de la structure baptisée « Fantom 509 » ont sémé la terreur dans les rues de Port-au-Prince, notamment dans plusieurs zones de la commune de Delmas.
Par cette démonstration, au moins un mort et plusieurs blessés ont été recensés. Aussi, pas moins de qautre (4) véhicules de « Service de l’État » ont été incendiés.
Le Facteur Haïti (FH)