Le Mouvement Populaire Olé la Jeunesse (MOPJ) fait la radiographie de la situation actuelle du pays après l’investiture suivie de l’installation du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et le Gouvernement de Garry Conille. Lors d’une intervention dans la presse, le Coordonnateur du MPOJ, Jean Pierre Makenlove s’en est pris aux membres du CPT et ceux du Cabinet ministériel qui n’appliquent pas l’accord du 3 Avril dont l’une des priorités premières est de restaurer la sécurité dans le pays.
LE FACTEUR HAÏTI, le 30 Juillet 2024._Certaines structures sociaux-politiques expriment leurs occupations par rapport à l’aggravation de la situation sécuritaire du pays malgré la prise de fonction des Conseillers-présidents et les Ministres du Gouvernement.C’est le cas du « Mouvement Populaire Olé la Jeunesse (MOPJ) » qui en crache son ras-le-bol.
D’abord, le Coordonnateur du MPOJ, Jean-Pierre Makenlove, a critiqué ouvertement le comportement de la Communauté internationale qui a imposé un Conseil Présidentiel de 9 Membres à Haïti via l’Accord du 3 Avril, alors que la meilleure option était de désigner un Juge à la Cour de Cassation pour mener la transition.
Plus loin, le militant politique fustige la mauvaise gestion des autorités gouvernementales et présidentielles qui n’ont fait preuve d’aucune volonté pour respecter et appliquer ledit accord, notamment la restauration de la sécurité dans le pays, alors que le Gouvernement poussé pour la formation du Conseil Électoral Provisoire (CEP) en prélude à l’organisation des élections générales.
Pour rétablir l’ordre, la paix et la sécurité dans le pays, le Coordonnateur du Mouvement Populaire Olé la Jeunesse (MOPJ) encourage le Premier Ministre Garry Conille à nommer un technicien comme Ministre de l’intérieur et des Collectivités Terrtoriales pour mieux cerner les stratégies de sécurité.
En guise de conclusion, le Coordonnateur du MPOJ, Jean-Pierre Makenlove rejette toute idée d’intégrer le Gouvernement de Transition.Il dit préférer de préparer le terrain pour les prochaines élections générales afin d’accéder au pouvoir au moyens des urnes.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)