Sous le regard insouciant des dirigeants, plusieurs familles laissent leurs maisons en raison de la guerre des gangs dans plusieurs quartiers de la capitale. Parmi ces quartiers, on peut citer Solino, Bel’Air, Christ-Roi, Delmas 24, pour n’ en citer que ceux-là. Les dommages sont nombreux. Selon le réseau national des droits humains (RNDDH), le bilan partiel de ces conflits armés est de 60 morts , une cinquantaine de disparus ajoutés à l’incendie de plusieurs maisons.
LE FACTEUR HAÏTI, le 8 Mars 2023._ Après une période de calme apparent, ces affrontements entre groupes armés ont recommencé juste après la nomination d’une nouvelle tête par les Nations-Unis pour remplacer Madame La Lime à la tête de BINUH. Y a-t-il un lien?
Pour le moment, on ne sait pas encore. Mais il est toutefois important de souligner le fait. De plus, l’opération «TORNADE 1» lancée par la Police Nationale d’ Haïti (PNH) ne semble pas impressionner les groupes armés qui continuent de défier l’autorité de l’État.
D’ailleurs, à l’intérieur de cette « Tornade dévastatrice », ils ont démoli et incidié plusieurs Sous-Commissariats , notamment dans le département de l’Ouest du pays. En plus, ils ont enlevé un haut cadre de la PNH, en attaquant le responsable de la police de Port-au-Prince.
Fort de tout cela, cette opération ne mène à aucune solution pour le peuple qui est toujours sous l’emprise des gangs.C’est le cas dans l’Artibonite, notamment, dans les Communes de Petite-Rivière, Liancourt, l’Estère et Verrettes, entre autres.
En effet, comme s’ est devenu une habitude du côté de l’ État haïtien, le silence régnait en dépit des dégâts causés par les affrontements entre groupes armés. Pendant ce temps, les principales victimes se réfugient sur des places publiques sous les yeux grands ouverts des autorités de l’État.
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LE FACTEUR HAÏTI (LFH)