Vue partielle de la situation à Paloma/ Crédit Photo : LE FACTEUR HAÏTI (LFH)

Les gangs s’affrontent à nouveau ce dimanche 6 Mars 2022, à Mariani, zone située entre les Communes de Carrefour et Gressier, dans le Département de l’Ouest d’Haïti. Selon les informations dont detient la rédaction de l’agence, de nouvelles victimes sont à déplorer. Une situation qui a provoqué un embouteillage monstre au niveau de différents coins et recoins de la zone.Certaines familles qui ne savent à quel Saint se vouer, commencent à fuire leurs maisons.

LE FACTEUR HAÏTI, le 6 Mars 2022._Les affrontements armés entre les gangs rivaux se poursuivent jusqu’à ce dimanche à Mariani, plus précisément dans la localité de « Mondésir ».

Cette « guerre » provoquée par le gang de « Grand-Ravine » qui cherche à s’installer à Mariani avait fait lors du premier jour, pas moins de 4 morts dont un policier et plusieurs blessés par balles.

Des motards se regroupent, des piétons se précipitent, la tension monte à Mariani/ Crédit photo : LE FACTEUR HAÏTI (LFH)

À en croire plusieurs sources locales dignes de foi contactées par l’agence, Mariani a connu encore le même sort ce dimanche où de nouvelles victimes sont recensées.

Celles-ci ont été enregistrées suite à des échanges de tirs entre deux groupes qui se positionnent respectivement à Mariani 2 et à proximité de « l’abattoir ».Une situation de tension qui entraîné un long blocus allant de Mariani 3B jusqu’à Mariani 13B.

Lire aussi  Haïti-kidnapping : L'agent de l'Unité de Sécurité Générale du Palais National enlevé à Tabarre, libéré

Par ailleurs, dans la zone de « Paloma », leurs rues sont désertes, confirment nos sources concordantes.

Vue partielle de la situation à Paloma/ Crédit Photo : LE FACTEUR HAÏTI (LFH)

En réponse, des agents de la police nationale d’Haïti (PNH) accompagnés des membres de la population civile sont mobilisés pour tenter de repousser les gangs.

Toujours est-il, des tirs nourris sont actuellement ( 4h56 PM), entendus à Mariani et ses environs.Aussi, des pneus enflammés sont constatés et certaines familles commencent à fuire leus maisons.

LE FACTEUR HAÏTI (LFH)