La Directrice Executive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima a effectué, du 2 au 4 Novembre 2024, une visite de trois jours en Haïti. Durant son séjour, elle a échangé avec les Responsables de la structure baptisée « Refuge des Femmes d’Haïti (REF-HAÏTI) sur la situation des femmes qui ont contracté le VIH. Les cheffes de file de REF-HAÏTI en ont profité pour lui exprimer leur inquiétude par rapport au mode de vie de cette catégorie.
LE FACTEUR HAÏTI, le 7 Novembre 2024.La situation des femmes atteintes du VIH était, du 2 au 4 Novembre dernier, au cœur des échanges entre la Directrice de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima et les membres de l’Organisation féminine dénommée « Refuge des Femmes d’Haïti (REF-HAÏTI).
Cette tête-à-tête a eu lieu lors d’une visite officielle de Winnie Byanyima en Haïti, notamment à Port-au-Prince, la Capitale du pays.
C’était l’occasion pour les Représentantes de REF-HAÏTI d’exposer la situation des femmes contaminées tout en faisant part de leur inquiétude face à la réalité de cette couche aux membres de la délégation onusienne.
Certaines femmes ont contracté le virus soit après avoir été violées au moment de leur enlèvement suivi de séquestration par des bandits armés.
« Ces femmes sont exposées quotidiennement à la violence qui sévit dans le pays. À la violence physique, s’ajoute la violence psychologique », déplore la dirigeante de REF-HAÏTI, Novia Augustin.
Elle a également fait part de sa crainte pour une montée en flèche du nombre des cas d’infections au virus en Haïti, résultant de l’aggravation de la situation sécuritaire dans le pays.
De son côté, la Directrice Executive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a profité des pourparlers pour renouveler la volonté de l’institution qu’elle dirige à accompagner les organismes dédiés à cette cause.
Elle dit soutenir toute initiative locale visant à supporter les femmes haïtiennes atteintes du VIH.
Au final, les deux parties ont plaidé en faveur du renforcement des collaborations avec la société civile à travers des partenariats afin de satisfaire les exigences des femmes vulnérables du pays et sollicité le soutien sans faille des autres entités locales et internationales.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH) Dieunel W. Bellegarde