Un agent de sécurité de l’Office National d’Assurance Vieillesse (ONA) du nom de Jean Eddy Badio a été arrêté ce mercredi 16 Novembre 2022, à Delmas 31 par la DCPJ.La rédaction de l’agence a pu confirmer l’information auprès d’un autre employé requérant l’anonymat.Il a été mis sous les verrous dans le cadre d’un dossier en cours relatif au trafic d’armes et de munitions dans lequel un premier, Louis Mathieu Mackson alias « Sonson » avait connu le même sort en mai 2022.
LE FACTEUR HAÏTI, le 16 Novembre 2022._Un énième agent de l’Office National d’Assurane Vieillesse (ONA) a été arrêté ce mercredi à Delmas 31, par des agents de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ).Son nom est Jean Eddy Badio.
L’information a été confirmée par la rédaction de l’agence de presse en ligne LE FACTEUR HAÏTI auprès d’un employé de la boîte voulant garder l’anonymat.
Selon notre source, Eddy Badio était activement recherché par la DCPJ pour son implication présumée dans le trafic d’armes et de munitions dans le cadre d’un dossier en cours.Dans cette même affaire, la police judiciaire avait déjà arrêté au mois de mai 2021, à la frontière de Belladère, Louis Mathieu Mackson alias « Sonson », agent de sécurité de l’office National d’Assurance Vieillesse (ONA).
Après son arrestation suivie de son interrogation à la Direction Centrale de la police judiciaire (DCPJ), le présumé trafiquant, également un agent de la police parlementaire, a facilité les forces de l’ordre à mettre sous les verrous, l’un de ses acolytes du nom de Louis Juste.Et c’est à cette époque le nom d’Eddy Badio avait été cité.
Et depuis, ce dernier était en cavale.En effet, ce mercredi, il devrait se présenter physiquement pour recevoir son chèque malgré son absence à son poste d’affectation.Au courant de sa présence, des agents de la DCPJ se rendent sur les lieux et procèdent à son arrestation.
Une façade des locaux de la DCPJ/ CP : GoogleAussi faut rappeler que lors de son interrogatoire à la DCPJ, l’agent de sécurité et l’ONA,également un agent de la police parlementaire, avait avoué aux agents de l’institution qu’il avait l’habitude de vendre des armes et de munitions aux bandits, notamment ceux opérant à Port-au-Prince, la Capitale d’Haïti.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)