Les responsables de l’organisation de défense de droits humains baptisée « Collectif Défenseur Plus », confirment le jeudi 18 février 2021, avoir reçu 6 plaintes des personnes victimes d’actes de brutalité policière.Ces plaintes ont été déposées seulement pour le mois de février, selon Chaïna Étienne, responsable d’assistance légale au sein de cette structure.

Le Facteur Haïti, le 18 février 2021._Plusieurs personnes ont été victimes d’actes de brutalité policière, notamment lors des dernières manifestations des rues pour exiger la démission du président de la République Jovenel Moïse.

Au rang des victimes, se trouvent des journalistes dont Alvarez Destiné, Dieu-Nalio Chéry, Féguens Canès Paul, entre autres.

En revanche à ces actes de brutalité policière, 6 plaintes ont été déposées au Bureau de l’organisation de défense des droits humains, le « Collectif Défenseur Plus ».C’est ce qu’a confirmé, jeudi, Chaïna Étienne, responsable d’assistance légale de cette entité œuvrant dans le secteur des droits de l’homme.

Répondant aux questions de Lydie Alexandre, journaliste de la radio Caraïbes FC, la militante des droits humains , Chaïna Étienne, a précisé que les plaintes déposées s’étendent de la période allant du 1er au 18 février 2021.

Hormis les plaintes formelles reçues par les membres du Bureau dudit Collectif, une dizaine de personnes font leur dépôt par téléphone pour dénoncer les dérives policières ainsi que les menaces de morts qu’elles ont subies, poursuit la repsonsable.

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En effet, Chaïna Étienne s’indigne du fait que même les journalistes ne sont pas épargnés par les dérives commises par les forces de l’ordre, alors que la majorité des agresseurs n’ont pas été identifiés à travers leurs uniformes.

Des journalistes Haïtiens assurant la couverture d’une manifestation anti-gouvernementale/ Crédit photo : Arnold Junior PIERRE

En réponse, l’organisation ouvre déjà des enquêtes à travers les plaintes reçues pour pouvoir identifier les bourreaux avant de transferer leurs dossiers à l’Inspection Générale de la police nationale d’Haïti, a fait savoir la responsable.

 

Le Facteur Haïti (FH)