Comme annoncé depuis environ un mois par le Ministre de l'Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, Nesmy Manigat, un texte extrait de l'album (L.A.S) du groupe musical haïtien "Zafèm" faisait partie des épreuves de baccalauréat 2023. Il s'agit du morceau titré "Dyaman nan bidonvil", mettant à nu la réalité des enfants, l'avenir du pays, abandonnés par l'État haïtien dans les quartiers populaires et populeux, autrement dans les bidonvilles.
LE FACTEUR HAÏTI, le 3 Août 2023._Après avoir étanché la soif des millions de fans d'Haïti et ceux de l'Étranger à travers ses prestations hors catégories, le groupe musical haïtien "Zafèm" continue de marquer des points.
Pour preuve, l'un des titres à succès retrouvé sur l'album "Lalin ak Solèy (L.A.S)" a été évalué cette année aux épreuves de baccalauréat unique.
Il n'est autre que "Dyaman nan bidonvil" soumis aux candidats lors des épreuves de créole, en recompense à l'inspiration géniale et les refléxions justes des deux chefs d'orchestre de cette jeune formation musicale.
Ce morceau chanté par le duo Céide /Canger fait la description des mauvaises conditions de vie des enfants haïtiens laissés pour contre dans des bidonvilles.Ces fils et filles d'Haïti vendent souvent leurs corps comme moyens de survie, ont-ils dénoncé.
Ainsi, les deux compères rappellent à l'État et aux parents l'obligation qui leur est faite d'entendre les cris de ces "Diamants" abandonnés dans les rues.
Pour Dener Céide et Réginald Cangé, ces enfants comme tous les autres, doivent bénéficier de la protection car, à leurs yeux, ce sont des innocents doués d'une intelligence innée, qui, à l'avenir, pourraient prendre les commandes du pays.

Aussi, les "leads vocals" de "Zafèm" prient les autorités concernées d'encandrer et d'éduquer ces enfants qui passent leurs temps à travers les rues des bidonvilles. Ce, conseillent-ils, pour dévier toute ignorence et les astigmatisations à leur encontre. Dans le cas contraire, le pays paiera les conséquences, préviennent Dener Céide et Réginald Cangé.
Donc, des réseaux sociaux étant en passant par les night clubs jusqu'en salles d'examens, "Zafèm" fait le plein. Et ce, pour le grand bien de l'industrie musicale haïtienne (HIM)!
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)