Environ trois (3) semaines après la fin des épreuves officielles du baccalauréat (NS4), en date du 6 juillet 2022, la correction des copies peine à démarrer. Selon des informations dont dispose la rédaction de l’agence en ligne LE FACTEUR HAÏTI, ce blocage est dû en raison des exigences économiques et sociales faites par les correcteurs aux responsables du Bureau National des Examens d’État (BUNEX) dans le Sud’Est.
LE FACTEUR HAÏTI, le 20 juillet 2022._Les épreuves officielles du Baccalauréat (NS4) pour l’année académique 2021-2022 ont pris fin depuis le mercredi 6 juillet dernier sur le territoire national.Environ quinze (15) jours après, les conditions ne sont pas encore réunies afin de démarrer la correction des textes d’examens à Jacmel, dans le Sud’Est d’Haïti.
C’est du moins ce que confirment ce mercredi 20 juillet, plusieurs sources concordantes depuis la Cité des Poètes à la rédaction de l’agence.
Selon nos sources proches de la Direction départementale du Sud-est, les correcteurs ont fait obstacle au processus en raison de la quantité d’argent qui leur a été proposée par le ministère de l’éducation nationale et de la formation Professionnelle (MENFP) via le Bureau National des Examens d’État (BUNEX).
Pour tenter de démarrer la correction des copies, les responsables ont proposé 37 mille gourdes aux correcteurs. Une proposition qu’ils ont refusée en raison du coût de la vie, informent nos sources, précisant aussi que 10% de ce montant seront soustraits comme taxe.
Face à cette situation, une rencontre a été organisée ce mercredi entre les autorités éducatives et les personnes concernées par la correction des épreuves.D’entrée, les responsables insistent pour le montant de 37 mille gourdes fixé. De leurs côtés, les correcteurs gardent leur position, mais n’écartent pas la possibilité d’emboîter le pas.
Pour accepter l’offre, ils font des exigences comme conditions primordiales. D’abord, les concernés (es) exigent que le montant soit versé dans un délai raisonnable contrairement aux années antérieures.
Ensuite, l’hébergement des personnes venant des zones reculées de la ville de Jacmel doit être pris en charge dans de meilleures conditions.
Et enfin de compte, un plat chaud est recommandé par ces derniers tout le long du processus.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)