Le média kényan « The Star » a rapporté que le Cabinet a autorisé le vendredi 13 Octobre 2023, le déploiement pour début Novembre des policiers en Haïti. Ils seront au nombre de 1000 qui feront partie de la force multinationale que le Kenya s’apprête à prendre la tête en renfort à la police haïtienne.
LE FACTEUR HAÏTI, le 13 Octobre 2023._Le Cabinet a ratifié vendredi le déploiement du Service National de Police kenyane en Haïti, tel qu’autorisé par le Conseil National de Sécurité des Nations Unies le 3 Octobre dernier.
L’ordre de déploiement a été validé au cours d’une réunion tenue à la State House de Nairobi durant laquel de nombreuses autres questions ont été abordées par les membres du Cabinet, selon le journal « The Star ».
«Dans le cadre de la Mission multinationale de soutien à la sécurité conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, le Cabinet a ratifié le déploiement du Service national de police en Haïti tel que sanctionné par le Conseil de sécurité nationale », a rapporté le média, citant une partie d’une résolution de la réunion présidée par le Président William Ruto.
L’inspecteur général de la police du Kenya, Japhet Koome qui participait à la réunion, a confirmé qu’une formation intense a été lancée à l’intention du premier groupe de policiers à déployer en Haïti. Le groupe d’environ 200 officiers a été envoyé à Nandi Hills où ils ont débuté la formation le 10 octobre dernier.
Ils ont reçu une formation paramilitaire sous les ordres de l’inspecteur général adjoint de l’administration de la police, Noor Gabow et sont susceptibles de bien travailler avec d’autres personnels de pays qui ont accepté d’envoyer les leurs en Haïti pour dans le cadre de la même mission.
En attendant l’approbation du Sénat et de l’Assemblée Nationale, les officiers devraient être envoyés en Haïti début novembre, a déclaré dans la presse un responsable au courant de ces projets.
« En fonction de nombreux facteurs, notamment de la disponibilité des ressources nécessaires, ils partiront dès la fin de ce mois », a déclaré le responsable sous couvert de l’anonymat.
Ces 1 000 agents seront choisis parmi l’unité de déploiement rapide, l’unité anti-vol, l’unité des services généraux et l’unité de patrouille frontalière, selon la presse du pays.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)